bonne question...
je pique la bestiole telle quelle dans le ramollisoir et lorsqu'elle est à point, hop!

extraction des
genitalia.
je sais, il faut réétaler la bête après, car dans l'opération, on a forcément changé la position des
appendices, mais c'est nettement plus rapide que de dépiquer pour repiquer après.
par ailleurs, le matériel ancien, souvent piqué sans réelle préparation, s'accommode très bien de ce type de manipulation alors qu'on court le danger de littéralement exploser la bête si on la dépique (épingle oxydée par exemple...)
hier j'ai encore disséqué des types de brenske décrits en 1896 et donc récoltés au moins un an auparavant (car en provenance de des moluques) qui avaient l'air fragile (évidemment les conditions de conservation n'étaient pas parfaites et les voyages ne se faisaient pas par avion) et ça s'est parfaitement bien déroulé.
andré villiers était connu dans ses préparations ou repréparations pour attendre le bon (et preque dernier) moment où il tirait sur les antennes de ses chers longis pour les rendre droites, et ce même sur du matériel ancien.
le collage est réversible, certes, tout dépend de la colle utilisée (j'entends celles qui sont solubles à un quelconque produit), mais pour certaines familles, la colle colle (

j'ai déjà fait mieux, je l'avoue!) la villosité du dessous et pour redécoller, ça devient pire encore! donc il n'y a pas la méthode seule et unique, c'est une affaire de goût et de finalité!
et pour finir, juste une boutade: nous n'avons pas encore discuté de la hauteur de piquage.... :P