Bonjour,
Super cet acarien !
J'en aurait fait un
Hermannia aussi (il y a plusieurs espèces ce qui pourrait expliquer la différence avec le mien, vu au nord de la Norvège). Mais c'est vrai que les
soies semblent un peu désordonnées. Les Nothridae sont un peu ressemblant, mais sur les photos ou les schémas que j'ai pu voir, le notogastre possède une
dépression sur tout le pourtour.
Il y a aussi le genre
Hermaniella (famille Hermanniellidae), qui pourrait peut-être ressembler un peu mais possède des
orifices en forme de tube sur les côtés du notogastre. Et je n'ai pas l'impression qu'ils aient des
soies aussi épaisses sur le notogastre
Le problème est que comme on a pas de photos de l'
habitus de tous les acariens, il faut piocher dans les clés des bouquins et sur le net.
Si tu as gardé la bête et a de quoi regarder d'un peu plus près, la famille (et donc le genre) pourra être relativement facilement confirmée.
Dans mon guide "Hornmilben (Oribatida) Die, Tierwelt Deutschlands, Teil 76", la clé des Oribates commence comme ça :
1 - Large species (more than 750 μm long); notogaster without scalps, ovoïd with high curvature, with 4 +- longitudinal rows of notogastral setae, altogether 16 pairs ; genital plates not divided transversely, close to anal plates, between them only a small preanal plate, genital and anal plates together nearly as long as the ventral plate; genu segment of legs not distinctly shorter than tibia. 9-13 pairs of genital setae =>
Hermanniidae, Hermannia
- Different combination of characters; adults with at most 15 pairs of notogastral setae (an exceptionis Tricheremaeus); normally less than 8 pairs of genital setae; genital and anal plates together not as long as the ventral plate; if as long then only with genital plates divided transversally and only afew pairs of notogastral setae and mostly with scalps (Liodidae); genu segment shorter than tibia =>
suite de la clé
Je n'arrive pas trop à voir la longueur du segment génual par rapport au tibia.
Il y a un schéma
ici pour illustrer l'aspect des plaques anales et génitales par rapport à la plaque ventrale