Bonjour
Ce n'est pas Atypus muralis, car elle n'avait pas de filière a 4 segments 
D'accord avec ça, 
A. piceus et 
A. affinis n'ont que 3 segments aux 
filières postérieures.
Mais pas du tout d'accord de confirmer une identif' avec ça :
Ce n'est pas Atypus piceus , car elle est plus sombre et n' a pas la tâche sombre sur l'abdomen 
Le caractère de la coloration n'est que peu valable pour séparer 
A. affinis et 
A. piceus ! Seul l'examen sous bino des denticulations de la marge inférieure de l'article 
basal des 
chélicères, et surtout de la longueur de l'article 
apical des 
filières postérieures, permet de trancher. 
Chez 
A. affinis, les denticulations des 
chélicères sont toutes assez longues ; chez 
piceus, ces mêmes denticulations sont plus ou moins alternativement courtes et longues.
L'article 
apical des 
filières de 
piceus est très long, presque deux fois plus que celui d'
affinis ; chez cette dernière, l'article 
apical est à peine plus long que chacun des deux précédents.
Pour compléter ce qu'à dit Arno, si c'est bien un mâle, il n'est guère utile d'en tenter l'élevage car celui-ci n'a pour seul but que d'errer à la recherche des femelles pour s'accoupler ; leur alimentation est très réduite voire inexistante, et d'ailleurs ils n'ont plus leur piège en chaussette contrairement à la femelle et aux sub-adultes. Le mâle aurait eu un intérêt si vous aviez une femelle déjà installée depuis un moment...
Avec un peu de patience, l'élevage peut être réussi avec une femelle ou un gros immature. Le mieux est même d'en avoir au moins 2 ou 3 car c'est quand même un animal très discret : il y aura ainsi plus de choses à observer (car si on n'élève qu'un seul individu, lors de la période pré-ecdysiale de l'intermue, mieux ne vaut pas être impatient : il ne s'alimentera plus pendant des semaines !).
Losqu'on l'installe dans un bac d'élevage, l'animal est parfois long à refaire son piège, mieux vaut lui faire un "pré-trou" de quelques cm de profondeur avec un stylo dans l'épaisseur de terre (mettre au moins 10-15 cm d'épaisseur de terre dans le bac), ce qui parfois le "motive" davantage. On peut aussi tenter de récuperer l'ancienne "chaussette" si elle est encore en bon état (rare après avoir creusé pour déloger l'individu), faire le "pré-trou" et l'y mettre partiellement. Cette technique du "pré-trou" est d'ailleurs aussi recommandée pour les 
Nemesia qui ont parfois le même problème.
Il est impératif d'attendre que l'animal ait fait son piège avant de le nourrir. Des grillons 
Nemobius sylvestris , des petites blattes, etc. conviendront aux adultes. 
Voilà, même si ça ne marche pas à tous les coups, ces quelques astuces vous faciliteront peut-être la tâche si vous retentez l'expérience 
 
Etienne