Pour les 
juvéniles, s'ils sont aux premiers stades, ça va être difficile, c'est peut-être pas la peine de trop s'y attarder.
Pour les espèces reconnaissables assez tôt, je dirais qu'on a le genre 
Tettigonia (
a fortiori viridissima dans une grande partie de la France), 
Ruspolia nitidula, et pas beaucoup d'autres en fait. Le genre 
Conocephalus est facilement reconnaissable, mais pas l'espèce avant le dernier stade larvaire. Idem pour le genre 
Meconema. Sinon, plutôt dans le nord de la France, 
Pholidoptera griseoaptera (*) se reconnait dès les premiers stades avec de l'habitude, et 
Leptophyes punctatissima aussi quand on commence à avoir l'habitude de le voir et de comprendre les différences avec les 
juvéniles de 
Phaneroptera. 
Ephippiger diurnus me semble également facile à reconnaître chez nous dès les premiers stades. En IDF, du côté des sauterelles et des grillons, je dirais qu'on peut finir par reconnaître la plupart des genres dès les premiers stades avec de l'expérience, et déterminer la plupart des espèces quand on a les derniers stades larvaires. Pour les criquets, c'est bien plus compliqué je trouve.
(*) je commence à émettre une réserve pour cette espèce car j'ai récemment appris que 
Rhacocleis annulata a été signalé quelques fois en Île-de-France ces dernières années. 
 
 
Et plus étonnant encore, je viens de découvrir (tout juste hier) un mâle de 
Yersinella raymondii dans le passage souterrain d'une gare dans le sud de la région.  
 
  