Bon, on laisse tomber les
soies. C'est vrai que ces minuscules bestioles se racrapotent complètement en séchant et qu'elles deviennent donc inidentifiables.
Pour les diverses manips auxquelles on pense trop tard... Cela m'est arrivé plusieurs fois
Il faudrait se faire un protocole d'élevage très précis... Un truc de pro que nous ne sommes pas donc. Mais à la prochaine occasion tu feras sûrement mieux
Pour une raison que j'ignore je n'ai pas l'icone "citer" sur ton message précédent donc je bidouille:
Tu dis:
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il va quand même vous falloir une bonne dose d'indulgence parce que je n'ai pas été très rigoureux pour cette observation.
A savoir, déjà, que j'ai mis 2 photos d'individus différents dans ce sujet.
Le 2ème est un mâle mais je pense que le 1er individu est une femelle. 
Bon... on peut arranger ça en scindant le sujet si y' a besoin.
Au temps pour moi qui n'ai pas plus remarqué la chose. Effectivement:
la réf. 327333est une femelle (3 articles au
flagelle et pas de
soies dressées)
la réf. 327460 est un mâle (4 articles au
flagelle et
soies dressées).
Mais vu que c'est la même espèce (à moins d'un mauvais coup du sort), il n'y a pas à scinder le sujet à mon avis.
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Si j'ai bien compris la femelle pompile dépose dans une urne une araignée paralysée, pond un œuf dessus, l’œuf éclot, la larve mange l'araignée puis se nymphose et le pompile adulte quitte l'urne.
Oui. On peut juste ajouter que la larve du pompile suce l'araignée par l'extérieur et qu'elle se tisse un cocon de
nymphose genre fin papier blanc comme
ici. (Voir Binoy (2023)*)
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Les vestiges, s'il y en a, de l'araignée consommée ne sont pas sensés être dans un cocon, si ?
À priori non vu que la larve du pompile la bouffe de l'extérieur et que les restes ne lui serviraient à rien.
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Sait-on si l'Eulophidae parasite la larve de pompile ou l'araignée ?
Dans le papier de Vidal (1996) ce n'est pas clair. Cleptoparasitisme primaire, secondaire... On n'en sait rien.
Par contre le récent papier sur
Chaenotetrastichus neotropicalis** est clair (en images) sur le fait que cette espèce se développe à l'intérieur du cocon de
nymphose de l'
Auplopus et donc à priori dans la larve du pompile.
Un scénario possible me semble-t-il: la mère
Chaenotetrastichus repère un pompile qui a chopé une araignée. Elle se pose sur l'araignée et se fait transporter jusque dans l'urne. Là elle se fait discrète jusqu'à ce que le pompile ait pondu son œuf et se soit barré pour aller chercher de la terre. La mère pond alors son œuf dans l’œuf du pompile avant de sortir de l'urne. L'espèce étant
grégaire, un œuf (ou quelques?) donnera une abondante progéniture.
Mais j'élucubre peut-être...
Et pourquoi plusieurs femelles
Chaenotetrastichus se font-elles transporter sur une même araignée, comme dans le
sujet de Caillou???? Mystère.
* Binoy, C. (2023). Auplopus wahisi, a new species of spider wasp (Hymenoptera: Pompilidae) with biological notes from India. Journal of Asia-Pacific Biodiversity, 16(1), 121-126. (
PDF)
** Marinho, D., Costa, V., & Vivallo, F. (2019). First record and new species of the parasitoid wasp
Chaenotetrastichus Graham (Hymenoptera: Eulophidae) for the Neotropical Region, with notes on its biology and a key for the species of the genus. Zootaxa, 4604(2), 359-368.