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Bonjour tout le monde !
je suis un nouveau membre. Un amateur totalement novice en la matière, mais pratiquant assidu du jardin et des espaces sauvages.
Je travaille sur un projet de mini-réserve de biodiversité en ville. Et je prévois d'aménager un espace spécifique pour insectes et autres toutes petites bêtes volantes, courantes, rampantes et autres.
Je suis donc à la recherche de sources documentaires, d'ouvrages, de vidéos, etc., sur comment aménager une aire de reproduction et de vie pour toutes ces petites bêtes, selon les spécificités de chaque espèces. Je souhaiterai à tout prix éviter tout ce qui est hôtels à insectes du commerce et tous ces sempiternels gadgets, dont nous abreuvent continuellement les jardineries
Pourriez-vous m'indiquer des pistes sérieuses et scientifiques, ainsi que des bonnes adresses sur Paris et la région parisienne, afin que je puisse me procurer de bons ouvrages dans des librairies spécialisées ?
Je vous remercie par avance pour vos réponses.
Bonsoir Pierre.
Je te remercie pour ton accueil.
Est-ce que tu aurais des adresses de librairies spécialisées en entomologie ou de sites internet à me communiquer ?
Bombyx a écrit : ↑jeudi 13 juillet 2023, 19:41
Bonsoir Pierre.
Je te remercie pour ton accueil.
Est-ce que tu aurais des adresses de librairies spécialisées en entomologie ou de sites internet à me communiquer ?
Je ne sais pas s'il y a des livres spécialisés dans ce domaine. Mais la recherche proposée par Latique semble prometteuse.
Si tu expliquais mieux ton projet, peut-être aurais-tu des retours ?
Bonjour Eugène !
J'ai justement consulté tes différents posts concernant l'élevage d'osmies de ton ami ...
Ajouté moins d'une heure après :
pierred a écrit : ↑vendredi 14 juillet 2023, 14:07
Bombyx a écrit : ↑jeudi 13 juillet 2023, 19:41
Bonsoir Pierre.
Je te remercie pour ton accueil.
Est-ce que tu aurais des adresses de librairies spécialisées en entomologie ou de sites internet à me communiquer ?
Je ne sais pas s'il y a des livres spécialisés dans ce domaine. Mais la recherche proposée par Latique semble prometteuse.
Si tu expliquais mieux ton projet, peut-être aurais-tu des retours ?
Bonjour Pierre,
en fait, ce que je souhaite c'est trouver des infos sur autre chose que les sempiternelles bûches pré-percées, les pots de fleur en terre cuite remplie de paille, les briques creuses et autres accessoires pour hôtels à insectes. Je recherche des infos sur quels types de substrats sont favorables à l'accueil de tel ou tel insecte : sable, limon, terre compactée, terre avec gros cailloux, humus, etc. Est-ce qu'un tas de pierre, une meule de paille, un bout de mur de pierres sèches, un tas de feuilles mortes, une haie sèche sont-ils être bénéfiques, et pour quels insectes en particuliers ? Faut-il absolument prévoir un abreuvoir pour tous ces insectes ? Quelles sont les plantes et les arbustes bénéfiques pour attirer et sédentariser les insectes sur ce type de mini-réserve de biodiversité ? En fin de compte, toutes les infos sérieuses utiles pour pouvoir construire et aménager une aire propice au développement sur le long terme et pérenne d'une population d'insectes diverse et variée.
Le problème est essentiellement le but que tu poursuis dans ton projet. Est-ce que tu penses sérieusement que le fait d'aménager une aire puisse changer quelque chose au regard de la biodiversité ? On reste dans la même démarche que les hôtels à insectes. C'est intéressant et peut-être même passionnant pour l'observateur, mais ça ne change rien à la réalité des choses.
Oui, je pense sérieusement que si on agit on va pouvoir inverser la tendance et retrouver un certain niveau de biodiversité. Même chacun à son tout petit niveau.
Je l'ai déjà maintes fois constaté et je le constate encore tous les jours dans un jardin potager d'environ 400 m² mené en permaculture et dans le respect du vivant, situé dans la ville de Nanterre (92), que j'ai moi-même aménagé depuis 2 ans déjà de toutes pièces, là où il n'y avait rien avant si ce n'est un talus et une pelouse tondue, et dans lequel il y a de plus en plus de biodiversité (lézards des murailles, campagnols roussâtres, hérissons, mésanges bleues, mésanges charbonnières, merles, grives musicienne, rouge-gorges communs, troglodytes mignons, libellules, grillons, grandes sauterelles vertes, lucanes, cétoines dorés, plusieurs paillons différents, diverses coccinelles, diverses punaises et pleins d'autres encore dont je ne connais pas toujours le nom).
C'est du vécu, de l'expérience de terrain. Et ce n'est pas mon premier jardin potager. J'en ai déjà construit 5 autres dans le département des Hauts-de-Seine (92), depuis 2017, après être intervenu sur plusieurs sites d'importances historiques comme le potager du roi à Versailles (78), les murs à pêches de Montreuil (93) et l'abbaye de Port-Royal à Magny-les-Hameaux (78). Quand ces actions en faveur de la biodiversité sont bien entreprises, sur des bases scientifiques documentées et ne sont pas erronées et contre productives, cela fonctionne très bien. La biodiversité revient et se développe favorablement.
Je confirme que c'est passionnant, mais que c'est aussi utile et très efficace, au moins dans le secteur périphérique de ces jardins, tant qu'ils sont maintenus en état de bon fonctionnement. J'en suis indéniablement convaincu par mon expérience et mes retours de terrain en tant que jardinier pratiquant et passionné.
En ville, le gros souci la plupart du temps, c'est qu'il n'y a rien en ressources alimentaires pour les arthropodes du sol. Quand la terre n'est pas remblayée, bitumée, pavée elle est recouverte par du géotextile et autre couvertures (même le paillis, souvent à base d'écorce de pin ou d'essences peu dégradables). Tout ce qui tombe (feuilles, branches) est évacué et l'on enlève le moindre abri qui peut gêner l'entretien.
Par conséquent, il est souvent très intéressant de prévoir des zones de dépôt pour le compostage des feuilles, branches et autres déchets verts, qui constitueront une base pour le développement des invertébrés du sol. Le mieux est de réaliser ces tas dans un coin à l'ombre, la fraîcheur sera maintenue pendant l'été et d'autres bestioles comme les Crapauds et les orvets viendront s'y installer. J'ai vu un coin comme ça un peu à l'écart dans une cour de lycée urbain totalement aseptisé il y a un mois, ça grouillait de vie de dans et les rougegorges et merles sont venus direct grapiller ce qui sortait...
Bonjour,
oui, c'est prévu. Tas de bois mort, tas de feuilles mortes, tas de pierres, de graviers ou de sable. Et en plus, il est prévu des plantations de plantes et d'arbustes mellifères. Ainsi qu'un point d'eau.
En fait, ce qui me pose vraiment question, c'est surtout quel sorte de sol, de substrat, dois-je prévoir pour accueillir tels ou tels insectes. De la terre, du sable, du limon, de l'humus ... compacté ou non, humide ou sec, à l'ombre ou au soleil ?
