Merci pour votre retour à tous les deux ! Bon, ça fait deux fois que je perds accidentellement une longue réponse.
Je reprends avec brouillon sur word.
Pour commencer, j’ai chargé une photo de gros plan du
scutellum dans la galerie (pour la pilosité), mais j’ai perdu le code avec le message. Comment je peux retrouver ça sans avoir à la recharger et à doublonner ?
Bruno48 a écrit : Je te suis sur la clé sauf au point 9 : pour moi tu ne vois pas le subscutellum recouvert par l'aile. Il pourrait tout à fait être pileux.
D’un côté, merci de me faire découvrir l’existence du
subscutellum, je ne connaissais pas et j’avais supposé que les poils subscutellaires étaient les poils de la face inférieure du
scutellum, sur sa déclivité bien visible et
glabre ici.
Je pense que d'autres s'y sont trompés aussi.
D’un autre côté,
l’intervention de Andrzej sur DI me laisse un reste de doute. Il dit : "si le
scutellum est poilu sur sa partie inférieure alors c’est
parva, s’il est
glabre alors
flavifrons."
Mais je reprends la
clé en ligne:
- 1 : [antennes jaunes (et non noires)] et pas de
soie humérale : exit
atricornis --> 2
- 2 : pas de projection tubulaire
apicale au
scutellum : exit
oxyphora --> 3
- 3 :
scutellum poilu : exit
ustulata,
fuscicornis,
dumicola --> 6
- 6 : mésopleuron et ptéropleuron glabres : exit
notata,
humilis,
variegata --> 9
- 9 : critère des poils subscutellaires non appréciable --> deux pistes à suivre en 10 et 13
- 10 :
arista pubescente et non plumeuse : exit
flava et
affinis --> 12
- 12 : veines
transverses ombrées : exit
bicolor première proposition :
Suillia flavifrons.
- 13 :
scutellum poilu seulement sur une partie (image à venir) : exit
vaginata --> 14
- 14 : veines
transverses fortement ombrées (je parlerai plus loin de la radiale),
arista non plumeuse : exit
pallida --> 15
- 15 : large zone médiane du
scutellum glabre (voir 16 pour
arista) : exit
imberbis --> 16
- 16 :
arista même pas faiblement plumeuse : exit
laevifrons --> 17
- 17 : j’ai du mal à comprendre / apprécier sur mes photos le critère de l’étendue de la
pruinosité du triangle ocellaire par rapport aux
soies orbitales, et la deuxième partie à ce n° me semble erroné dans la clé, puisque les deux alternatives sont les mêmes.
autres possibilités :
Suillia parva et
dawnae.
latique a écrit : Nikita Vikhrev précise pour son Suillia flavifrons la présence de deux rangées de poils fins sur le dessus du scutellum.
La deuxième partie de la clé, que je n’avais pas encore explorée, montre bien que le critère de la disposition des poils sur le
scutellum est important à apprécier finement. Pour le mien (image à venir), on voit bien que les poils sont localisés, la disposition en deux rangées ne me parait pas exclue de ce que je vois, même si ce n'est pas parfait.
serenense a écrit : Les autres espèces citée en Franche-Comté sont nemorum (il me semble avoir les ailes plus marquées de zones ombrées, mais à regarder peut-être de plus près) …
Du coup, je constate en examinant de près les photos disponibles sur le net (
ici par exemple) que cette espèce qui me posait question (2 données répertoriées de 2 localités en Franche-Comté) devrait être éliminable sur la
base de l’
arista (qu’on voit faiblement mais incontestablement plumeuse) et de la pilosité du
scutellum (ensemble du
scutellum). Pour l'aile, à oublier je pense.
Bruno48 a écrit : Comme l'extrémité de la radiale me semble ombrée, je pense qu'on ne peut pas exclure qu'il s'agisse de parva
Au point 14, il est dit que chez les alternatives à
pallida, la veine radiale est
fortement ombrée. On voit un petit quelque-chose, alors soit, mais je suis quand même un peu dubitatif.
latique a écrit : La notion de "méditerranéenne" évolue
Tu as raison ! Il est dit quand même "typiquement" méditerranéenne, aucune donnée en Franche-Comté, et les photos qu'on peut trouver semble venir d'Espagne ou Portugal. La piste n'est pas chaude, mais oui, l'espèce -
bistrigata - est dans l'INPN et de toute façon cela ne l'exclut pas formellement.
Bruno48 a écrit : on ne peut pas exclure qu'il s'agisse de parva. Elle est connue des Vosges, sa présence est donc possible.
Curieusement, celle là n'est même pas ouverte à la saisie en Franche-Comté, alors que c'est normalement Taxref 15 qui est utilisé et qu'elle est bien dans l'INPN quand on cherche sur le net. Un bug mystérieux. Aucune donnée en FC, mais... En revanche, il y a deux données (2 localités différentes) pour
dawnae, quatre données (toutes sur la RNN du lac de Remoray) pour
flavifrons. Assez loin derrière
gigantea et surtout
affinis en nombre de données.
Enfin, je n'ai réellement rien trouvé pour
flavitarsis,
cepelaki et aussi
villeneuvei et
mikii que j'avais oubliés (1 donnée pour chacune des espèces en FC sauf erreur). La plupart des données dont je parle ont été déterminées ou vérifiées par Phil Withers, le regretté auteur de la clé anglaise, à qui il est rendu hommage dans
cet article de Bourgogne Nature sur les diptères des réserves du Lac de Remoray et du Ravin de Valbois.
Bruno48 a écrit : Sauf contre-argument j'en resterais au genre...
Au mieux, j'essaierai d'avoir quelques éléments sur les inconnues au bataillon auprès de Bruno Tissot, ou de demander un avis DI. Au pire, ce sera comme pour le
Spelobia, on ira pas à l'espèce, mais on aura quand même éliminé pas mal d'espèces possibles (20).