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Un habita plus typé pour celui-ci, collecté sur une presque île qui est en partie inondée l'hiver. Un boisement de feuillus mixte composé en partie d'Erables negundo (mais on a aussi des essences indigènes), avec pas mal de bois mort (et de détritus...) et un sous-étage parfois envahis d'orties.
Petite photo du biotope pour avoir l'ambiance globale :
Mathurin CARNET : France : Bragny-sur-Saône : 71350 : 10/08/2021
Altitude : 182 m - Taille : NR mm Réf. : 315825
Mathurin CARNET : France : Bragny-sur-Saône : 71350 : 10/08/2021
Altitude : 182 m - Taille : 11.7 mm Réf. : 315824
- Uropodes en filament apparent en vue dorsale
- Flagelle de 2 articles
- Œil composé de plusieurs ommatidies et corps pigmenté
- Angle postérieur du 1° péréionite plutôt sinueux, formant un angle
- Tête et pléon ne contrastant pas tant que ça
- Granulation faible, aspect lisse
- > j'en arriverais donc à Porcellio monticola, même si je suis moins confiant.
Essaye encore
Il a des granulations peu marquées mais est presque lisse dans la partie postérieure des segments... Les granulations se voient moins bien quand ils trempent dans l'alcool !
"en partie inondée l'hiver" ça par contre ça me fait tilt
Bon, je suis certain d'arriver au moins au point 45 de la clef sans faire fausse route, c'est donc après que je me suis égaré...
- J'avais écarté Cylisticus convexus, ne devinant pas le côté arqué
- j'avais écarté P. gallicus, ton commentaire m'en conforte, car il est sensé être luisant et complètement lisse
- j'avais écarté P. conspersum entre autre parce que je trouve que le telson n'est pas suffisamment court et arrondi
- je ne suis pas en bord de mer donc exit P. lamellatus
- donc avec ton indication je ne dois pas écarter P. laevis qui a "de très faibles granulations dans la partie postérieure".
... une espèce synanthrope qui serait quand même étonnante ici. Puis les uropode ne sont pas vraiment "conique" (et puis j'en ai en élevage et je ne trouve pas que ça colle).
- Exit P. dilatatus (synthrope et troglophile)
- Exit P. spinicornis (la tête et le pléon ne contraste pas)
Donc là j'avais considéré le point 52a granulations plates et faibles, mais si ce n'est pas P. monticola, les autres ne sont pas plus pertinent.
Mais si je prend le 52b granulations fortes, aspect rugueux (?) et que j'écarte P. scaber j'arrive à une espèce à granulation plus faibles avec une écologie qui colle parfaitement (espèce des vallées fluviales, prairies inondables) : Trachelipus rathkii ! (et c'est pas très rigoureux, mais la photo de la clef ressemble pas mal à mon specimen)
Cette espèce est facilement identifiable à l'état vivant en regardant le nombre de pseudotrachees mais elles ne sont plus visibles dans l'alcool.
Les granulations sont variables mais toujours moins développées que chez scaber ou spinicornis par exemple.
Au niveau pattern l'espèce présente des taches allongées dessinant une bande claire caractéristique tout autour du corps
