[Parasemia plantaginis] *** Petite chenille de montagne à col roulé
Messagepar fif06 »
Voici la 2ième chenille rencontrée sur la route du col de Sarenne au retour de rando. Celle-là est petite (entre 1cm et 1.5 cm) et je n'ai pas trouvé de sosie en galerie (en même temps il y a des espèces sans photo de chenille). Dur, dur les chenilles ! J'ai encore besoin d'aide: qu'est-ce que ça peut bien être ?
Philippe Fourtier : France : Le Freney-d'Oisans : 38142 : 29/10/2022
Altitude : 1766 m - Taille : 15 mm (LAA) Réf. : 315390
Effectivement j'ai trouvé 2 espèces avec photos de chenilles ressemblante, dont Parasemia plantaginis qui collerait avec l'indice de JeanAlain. Le seul point étonnant, c'est la taille des specimen de la galerie (25 et 40 mm) comparée au (vraiment) petit individu que j'ai observé. Je suis certain qu'il ne dépassait pas les 15 mm même si on ne l'a pas mesuré. Cela se voit aussi quand on compare aux gravillons du bitume de la chaussée. En consultant la fiche Artemisia, ce serait cohérent avec la zone géo et l'altitude, un peu moins avec le graphe de phénologie (un peu tardif) mais il y a bien une obs de chenille en galerie faite en janvier (du coup, un peu tôt).
Cette taille voudrait-elle dire qu'il s'agirait d'une toute jeune chenille de cette espèce ?
Donc Parasemia plantaginis (je la vois aussi appelée Arctia plantaginis).
Je pense que beaucoup finissent malheureusement écrasée (on en a vu plus d'une dizaine de différente tailles et espèces, certaines bien aplaties, sèches et non identifiable). Mais pourquoi cet engouement pour traverser le bitume ? On a bien sûr déplacé en sécurité celles qui étaient vivantes en supposant avoir bien fait et qu'elle ne reviennent pas sur la route.
En tout cas, merci à tous pour les indices, les infos et confirmation de l'espèce.
Une info qui serait importante à avoir est le type des milieux alentours : Les P. plantaginis affectionnent les milieux humides et souvent plutôt tourbeux d'altitude
La photo que j'avais posté sur mon sujet précédant viewtopic.php?t=247252 est valable car les 2 chenilles ont été vues sur la même route à quelques dizaines de mètres près. A noter qu'on est là dans le haut des gorges de la Sarenne, donc humide avec des eaux de ruissellement un peu partout et le torrent au fond alimenté par le glacier du même nom. A noter qu'en haut du col de Sarenne qui permet le passage à la vallée suivante (à 2 ou 3 Km du lieu de l'observation), il y a une tourbière de plusieurs hectares protégée à cause en particulier d'une plante rare (j'ai une photo de cette zone très typique si ça a un intérêt pour le biotope).