Cet hiver beaucoup des tiges d'un lierre grimpant sur une clôture gisaient au sol, sectionnées en biais. On pouvait voir des traces de dents assez nettes sur certaines sections.
Certaines tiges encore sur pied n'avaient plus qu'une moitié de leur longueur, sur plusieurs centimètres parfois, et la moelle avait été enlevée, ne laissant qu'une rigole vide.
Rattus rattus est un hôte bien installé au jardin et après diverses hypothèses je pense que c'est lui le responsable de ces dégâts. J'ai fouillé la littérature mais je n'ai trouvé qu'un papier* sur l'association rat- lierre en Californie, de 1974!
L'auteur écrit (p. 42):
While roof rats will take available water, sufficient moisture apparently is present in the central tissues (pith) of the ivy vine and in fruit that is eaten. Pith is removed from the vine by first splitting off a section of the vine and then by scraping It out with the incisors.
(--> ~ Bien que les "rats des toits" boivent l'eau disponible, il y a apparemment une humidité suffisante dans la moelle et les fruits du lierre qu'ils consomment. La moelle est rongée avec les incisives après qu'une section du lierre a été fendue et retirée)
Bien maigre récolte pour moi sur la toile.
Avez-vous expériences ou infos sur cette relation entre Rattus rattus et le lierre?
Nouveauté cet été, ce sont quelques
(Quant aux grenades, mes hôtes à longue queue s''y sont déjà attaqués, comme quasiment chaque année à pareille époque. Ils enlèvent un morceau de l'épicarpe, mangent la partie charnue de chaque grain puis rongent la graine pour en manger la minuscule amande. Très délicats ces bestiaux!)
* Dutson, V. J. (1974). The association of the roof rat (Rattus rattus) with the Himalayan Blackberry (Rubus discolor) and Algerian Ivy (Hedera canariensis) in California. In Proceedings of the Vertebrate Pest Conference (Vol. 6, No. 6). (accessible ici)