Vu l'état, je pense que tu peux lui sortir le
pygophore, pour essayer d'en prendre une vue postérieure, ou postéro-dorsale :
https://lkcnhm.nus.edu.sg/wp-content/up ... 87-704.pdf : ça ne devrait pas lui faire beaucoup plus mal...
L'idée, c'est de voir si les bords du pygo sont parallèles ou divergents.
Pour la longueur du
rostre, ce n'est pas la peine de t'embêter : je peux te confirmer que
ce critère est totalement obsolète, il n'est d'aucune utilité pour distinguer les deux (l'un des rares points sur lesquels je sois d'accord avec Hoffmann). Je sais, ça va mettre le bazar dans la galerie, vu que la plupart des
Arocatus identifiés à l'espèce le sont sur ce critère. J'ai, entre autres, une série de
identifiés par leurs
genitalia qui présentent un spectre quasi-continu de longueurs de
rostres, allant du
roeselii typique au
longiceps typique, et qui sont tous des
roeselii (c'est, d'ailleurs, assez logique : s'il existe une population de
roeselii vivant sur platane, on peut s'attendre à ce qu'ils aient un
rostre plus long, cf. les travaux sur
Jadera haematolomea sur
Cardiospermum...
Un petit penchant pour
roeselii quand même pour moi pour celui-ci, mais tu devrais être en mesure de nous confirmer ça facilement...