Lu cet après-midi dans le Monde, le compte-rendu d'un article paru dans le numéro de Science du 21 mai.
Confronté à une pénurie de fleurs, Bombus terrestris fiche son proboscis dans les feuilles de tomate ou de moutarde, afin que la plante fleurisse plus tôt.
Je me suis mal exprimé. J'écris comme si je parlais mais, sans l'intonation ça ne passe pas toujours.
Ce que j'aurais du écrire: "Mais comment ce poinçonnage stimule t-il les plantes ?"
J'imagine qu'il y a une explication dans les papiers en question, je vais voir s'il est dispo.
P.S: je n'avais pas vu qu'il y avait, dans le message, un lien permettant de lire le début de l'article du Monde.
Quand on voit qu'une ponte peut provoquer la production d'une galle (généralement assimilée à un fruit, du point de vue des tissus), je ne m'étonne pas tellement de voir qu'une piqûre pourrait provoquer une floraison.
A priori pas trop d'explications sur comment ça provoque la floraison, mais des tests de trous réalisés manuellement ont semblent-ils provoqué également une floraison précoce mais à moindre échelle que les bourdons eux-memes !
Pierre, tu n'as pas précisé comment ça accélèrerait la floraison du Lilas ?
Ce que je sais (source SNCF et le STIF), c'est que les trains de banlieue étaient plus rapides
quand les billets étaient poinçonnés à la main. Il y a certainement un rapport ...
Ce qui est vertigineux dans cette étude, c'est qu'elle montre que les bourdons maîtrisent le principe de causalité et sont doués de la faculté d'intentionnalité. Ils prévoient l'effet de leurs actes plusieurs semaines à l'avance. Bien des humains n'en sont pas capables ...
C'est le sens de la réponse de P. Rasmont dans l'échange dont il est question.
Il prend une certaine distance par rapport aux chercheurs qui essaient de faire de la psychologie avec les bourdons.