[Iberodorcadion fuliginator] Dorcadion de Pailhères
Messagepar Mikkoleop »
Bonjour,
Je vous soumets ci-après un Dorcadion pris tardivement cet été au Port de Pailhères, en plein mois d'août, ce qui m'a quelque peu surpris.
J'aurais tendance à y voir fugilinator ssp. navaricum, mais j'ai très peu de Dorcadion dans ma collection de référence et aurai bien besoin d'une confirmation ou d'une infirmation (n'infirmez pas trop, cette bestiole est déjà infirme ! )
Michel Gyment : France : Ascou : 09110 : 20/08/2019
Altitude : 2001 m - Taille : 14mm Réf. : 241569
Prendre son courage à deux mains, c'est toujours plus facile, lorsqu'on est ambidextre.
Merci, Xavier. J'ai tout à fait le sentiment qu'il va ici rester fuliginator, mais pour la sous-espèce que j'enregistrerai à titre purement personnel, ne prétendant pas violer ni le Forum, ni ses règles, ni ses animatrices , après lecture de descriptions qui m'ont un peu laissé sur ma faim, j'aimerais avoir une démonstration que je puisse estimer conclusive. La clarté absolue ne m'a pas encore visité
Prendre son courage à deux mains, c'est toujours plus facile, lorsqu'on est ambidextre.
Sur les élytres, je vois une suturale, une dorsale, et une latérale. Ce qui me paraît intéressant, c'est la taille de la dorsale. La lecture du André Villiers donne:
- pour navaricum : dorsale variant entre la moitié et les trois-quarts de la longueur de l'élytre
- pour monticola : dorsale atteignant le tiers de la longueur de l'élytre chez le mâle, la moitié chez la femelle
- pour pyrenaeum : Elytres avec chacun cinq bandes claires, bien marquées, aussi larges les unes que les autres, l'interhumérale bien développée. De plus Villiers insiste sur la stabilité de ces caractères, donc pyrenaeum n'échappe pas aux cinq bandes élytrales.
Je ne vois donc rien dans mon bestiau qui corresponde à monticola ou à pyrenaeum dans la description, tout du moins, donnée par Villiers. Cependant, je réitère que je n'ai pas l'habitude d'identifier les Dorcadions français, et que je suis plutôt mal à l'aise avec celui-ci. C'est avec reconnaissance que je recueillerais vos avis.
Prendre son courage à deux mains, c'est toujours plus facile, lorsqu'on est ambidextre.
Lysbeth d'Alys a écrit : mercredi 9 octobre 2019, 22:54
Ce qui n'est pas toléré, ce sont les "variétés", les "formes" ...
Tu fais bien de le rappeler, d'autant que l'ami Mikko est en train de virer Carabes (il en prend aux barbers en cherchant des Dorcadion, étonnant, non ? ).
Dom' a écrit : jeudi 10 octobre 2019, 11:17
Tu fais bien de le rappeler, d'autant que l'ami Mikko est en train de virer Carabes (il en prend aux barbers en cherchant des Dorcadion, étonnant, non ? ).
C'est dû uniquement au fait qu'avec le tassement dû à l'âge, je me rapproche progressivement du sol, ce qui rend plus facile mes contacts avec les barbers.
Sinon, j'ai bien conscience qu'il est absolument abominable de virer carabologue, mais, tout bien considéré, est ce vraiment plus horrible que de virer dénonciateur ?
PS : je précise que ce Dorcadion a été pris au piège barber, où après une pluie diluvienne il avait péri noyé. Ce qui tendrait à prouver qu'il ne faut jamais trop augmenter la proportion d'eau que son organisme comporte naturellement !
Prendre son courage à deux mains, c'est toujours plus facile, lorsqu'on est ambidextre.
Mikkoleop a écrit : jeudi 10 octobre 2019, 9:55
Sur les élytres, je vois une suturale, une dorsale, et une latérale. Ce qui me paraît intéressant, c'est la taille de la dorsale. La lecture du André Villiers donne:
- pour navaricum : dorsale variant entre la moitié et les trois-quarts de la longueur de l'élytre
- pour monticola : dorsale atteignant le tiers de la longueur de l'élytre chez le mâle, la moitié chez la femelle
- pour pyrenaeum : Elytres avec chacun cinq bandes claires, bien marquées, aussi larges les unes que les autres, l'interhumérale bien développée. De plus Villiers insiste sur la stabilité de ces caractères, donc pyrenaeum n'échappe pas aux cinq bandes élytrales.
Je ne vois donc rien dans mon bestiau qui corresponde à monticola ou à pyrenaeum dans la description, tout du moins, donnée par Villiers. Cependant, je réitère que je n'ai pas l'habitude d'identifier les Dorcadions français, et que je suis plutôt mal à l'aise avec celui-ci. C'est avec reconnaissance que je recueillerais vos avis.
je suis en accord avec cette conclusion.
Tu aurais pu venir me faire un coucou quand même
Sur la jungle et le désert Sur les nids et sur les genêts Sur l’écho de mon enfance J'écris ton nom ...LIBERTE