L'aboutissement des nervures récurrentes ne suffit pas. Ça permet de séparer les Sphecini des Ammophilini.
Ensuite, chez les Sphecini, la largeur de la 2eme ¢ cubitale (qu'on voit parfois sur photo) et la rangée de dents du grand éperon du tibia 3 (qu'on ne voit pas sur photo), font avancer les choses.
Toutefois, Adrien, je pense que tu as bien vu !
Ensuite, dans les départements méditeranéen, pour distinguer un kirbii "décoloré" d'un lividicinctus , c'est l'aspect du scutelum qui fait la différence.
Plan et sans fossette médiane chez lividocinctus (ici, on le voit); bombé et muni d'une fossete médiane chez kirbii
Il n'y a besoin de rien de plus:
La position de la bête au repos et la forme des cellules cubitales nous donnent le genre.
L'absence de sillon median sur le scutellum qui est presque plan nous confirme l'espèce qui nous était déja indiquée par la coloration (l'absence de coloration) des bandes terminales des tergites.
Il n'y a que trois espèces de Prionyx dont l'un se distingue par une coloration entièrement noire. Donc, pas difficile.
L'avantage de tes photos, c'est qu'elles montrent justement les caractères importants.
Pour le plaisir, si tu as une vue nette du peigne tarsal...