D'une manière générale il me semble que:
- On parle de
parasitoïdes pour les anciens Parasitica/
térébrants qui, avec les Aculeata, formaient les Hymenoptera.
D'un point de vue anatomique, ils ont un
ovipositeur qui leur sert à pondre et à injecter un venin. Les Aculéates, eux, ont un aiguillon (qui injecte le venin) et un orifice de ponte distinct.
- Le
parasitoïde (/parasite) ne chasse pas ni ne construit de nid pour sa progéniture. Il vit dans ou sur son hôte sans agir sur le mode de vie de ce dernier.
- Le développement du parasite n'entraîne pas la mort de son hôte. Le développement du
parasitoïde si.
- L'hyperparasitoïde est un
parasitoïde de
parasitoïde. Par exemple
Mesochorus (Ichneumonidae, Hymenoptera) est un
parasitoïde de
Apanteles (Braconidae, Hymenoptera) sur
Pieris (Pieridae, Lepidoptera). On dit bien sûr que
Mesochorus "parasite" Apanteles qui lui même "parasite" la piéride, le verbe "parasitoïder" n'existant pas.
- On parle de superparasitisme lorsque plusieurs femelles d'une même espèce pondent dans un même hôte.
insektor a écrit : jeudi 25 avril 2019, 13:58...
Il est vrai que l'auteur le qualifie de "prédateur" et l'orthoptère de "proie", mais comme les proies sont consommées vivantes et certainement sur un certain temps par la larve, puis finissent par mourir
la définition d'ectoparasitoïde peut aussi s'appliquer. C'est certainement plus une question d'usage.
Non. Pour moi aussi la larve d'
Isodontia est prédatrice. Elle bouffe tout l'Orthoptère que sa mère lui a fourni, de l'extérieur (ecto-) certes, mais sans distinction de tissus. Un ectoparasitoïde se nourrit d'abord de l'
hémolymphe, puis ensuite des tissus de son hôte, laissant ainsi son hôte vivre un certain temps (il continue à se nourrir et se déplacer notamment). Le venin injecté par la femelle lui permet d'immobiliser sa proie le temps de pondre.
Ici on a un prédateur (
Isodontia), son nid et des restes de ses proies, et son
parasitoïde (possible
Melittobia pour moi aussi)
grégaire (ou polyembrionique, je ne sais pas).