C'est quoi, la paire de grands machins bifides tendus vers l'avant ?
Je suis chez les Dicranopalpus, probablement ramosus qui semble le plus fréquent ? Je lis le forum et je reviens
Pierre55 a écrit : mercredi 2 janvier 2019, 10:48
Non, tu n'as pas téléchargé 2 fois la même photo... En fait, tu as recopié 2 fois le code : il suffit donc de corriger dans ton message initial
Oui, c'est ce que je voulais dire, j'ai fait le nécessaire
Aime-toi, le ciel t’aimera Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
Ces grands machins, ce sont des apophyses (comme il en existe chez les araignées).
L'ensemble, c'est le pédipalpe et cette apophyse est effectivement typique du genre Dicranopalpus.
Il existe 2 ou 3 espèces dans ce genre et je ne connais pas la répartition géographique : même s'il me semble qu'il devrait bien s'agir de D. ramosus, je ne puis l'affirmer à 100%.
On va donc attendre le passage des spécialistes
Pierre
"C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas" (Victor Hugo)
Oui, Dicranopalpus...
Il y en a un (ultra)alpin (gasteinensis), un corse (insignipalpis), un (jusqu'à quel point ?) pyrénéen (pyrenaeus), un récemment (re)distingué a priori atlantique (caudatus) et un partout (ramosus)...
Le tien (la tienne, c'est une fille) relève de la dernière, à mon avis...
Je n'ai rien trouvé de récent pour distinguer les taxons français avérés (la publi de Dresco date de 1948 !) mais quoi qu'il en soit, on ne verrait pas ce qu'il faut pour appliquer une clé (détails des pédipalpes ou des chélicères nécessaires...)
Et les grands machins bifides sont les pédipalpes, et s'ils semblent bifides, c'est parce que la patelle (deuxième article en partant de la base) porte une apophyse plus ou moins parallèle au tibia (troisième article)
A vingt ans, je n'avais en tête que l'extermination des vieux; je persiste à la croire urgente mais j'y ajouterais maintenant celle des jeunes; avec l'âge on a une vision plus complète des choses (Cioran)
Bernard a bien résumé l'affaire. Dicranopalpus ramosus est présent quasiment partout en France mais apprécie beaucoup moins les biotopes montagneux que les autres espèces et demeure bien moins commun dans le sud voire carrément absent dans la partie sud-est (le 01 et le 42 sont actuellement ses limites connues) et en Corse.