j'ai cru comprendre que ce genre est compliqué et que la plante hôte est importante. Hors celle-là est de grande taille et particulièrement sombre, critères en faveur de G. nymphaea...
Mais comme je ne connais pas du tout les galerucelles, je n'affirme rien
Malheureusement je n'ai pas de plante à citer, je l'ai simplement eu au fauchage en bord d'étang en Sologne.
Alexis VINCENT : France : Ardon : 45160 : 04/06/2018
Altitude : NR - Taille : 6,7 mm Réf. : 206609
La coloration sombre des élytres contrastant avec la marge très claire serait plutôt en faveur de Galerucella aquatica, que je n'ai jamais vue mais qui serait apparemment présente dans la majeure partie de la France, essentiellement sur Rumex hydrolapathum (qui est sans doute plus facile à faucher en bordure d'étang que les nénuphars).
Je ne m'avancerai pas car j'ai des nympheae prises en nombre par dizaines avec les larves sur Nuphar luteum et qui ressemblent beaucoup à cellle-là, alors...
Warchalowski sépare les deux espèces par la coloration du dessus
4. Upper side brown ..................................................................................................... 5.
- Upper side pale, yellowish grey. In female apical margin of last abdominal sternite
deeply incised (fig. 3111). Inner sclerite of aedeagus as in figs 3116-3118 .......... ..
................ .......................................................................... aquatica (GEOFFROY, 1785 ) .
5. Pronotum about 2 . 0 x broader than long. In female apical margin of last abdominal
sternite not or only very shallowly incised. Aedeagus as in figs 3109, 3110. Inner
sclerite of aedeagus as in figs 3113-3115. Length 5 . 0-6.5 mm ( = marginella KIRBY,
1837, femoralis MELSHEIMER, 1847, luctuosa MANNERHEIM, 1852). General view as in
plate LXXVI, phot. 683. In Europe distributed (in relation to entire complex) in
almost whole area between 421h and 691h parallel, but distributed to E Siberia . . . . . . .
................................... ................................................. nymphaeae (LINNAEUS, 1758)
Ça me semble risqué d'identifier ce genre de bête à la coloration générale, sachant qu'au sein d'une même espèce j'ai des individus plus sombres que d'autres.
De plus certaines aquatica que l'on peut voir sur le net me paraissent aussi sombres que celle-ci.
Et même avec un mâle c'est dur dur pour une fois ! Les différences dans l'endophallus sont très subtiles... Le mieux c'est la plante hôte ! Car Rumex hydrolapathum (l'oseille géante, elle peut faire 2 mètres de haut !) et les nénuphars ça ne se ressemble vraiment pas