Standfussiana lucernea

Message par **subrosea** » samedi 10 février 2018, 14:30

Bonjour à tous,
J'aimerais savoir si quelqu'un à connaissance de mentions de la noctuelle Standfussiana lucernea à une altitude inférieure à 1500 mètres dans les massifs montagneux de la France ?
Merci de vos réponses

Message par **lépi-net** » samedi 10 février 2018, 14:59

Oui, 1185 m en Isère.

Message par **niko** » samedi 10 février 2018, 18:03

lépi-net a écrit : samedi 10 février 2018, 14:59 Oui, 1185 m en Isère.

Et apparement aussi les Alpes de Hte Provence à 1400m... d'après ton site

Jamais vu à moins de 1500 m pour ma part...

A+
niko

Message par **lépi-net** » samedi 10 février 2018, 20:00

Je pense qu'il faut relativiser les données d'altitude.
Dans des vallées très pentues, on passe très vite d'une altitude à une autre et il n'est pas forcément surprenant de rencontrer à 1000 m une espèce habituée d'altitudes supérieures à 1500m, c'est l'affaire de quelques coups d'ailes !
C'est d'ailleurs le cas des deux localités inférieures à 1500 m évoquées en Isère et dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Merci pour vos réponses.
En fait, j'essayais de savoir si l'altitude était discriminante pour déterminer si on avait affaire à Standfussiana lucernea ou Standfussiana dalmata occidentalis sur ce site : http://www.simonboyes.co.uk/Moth%20trap ... vennes.pdf
J'ai contacté l'auteur britannique de cet inventaire car je trouvais étrange cette seule donnée de lucernea dans le Massif Central (d'après le site Lépinet). Celui-ci m'indique que le spécimen capturé sur la commune du Pont-de-Montvert (Lozère) à une altitude de 1320 mètres n'a pas été conservé ni génitalié et qu'il ne savait pas que la présence de dalmata occidentalis était possible en cet endroit.
On se retrouve donc avec une photo d'un spécimen qui à plus de chance d'être un dalmata qu'un lucernea mais dont la confirmation par le seul habitus n'est pas possible. C'est vraiment dommage car les mentions de dalmata ne sont pas légion

lépi-net a écrit : samedi 10 février 2018, 20:00 Je pense qu'il faut relativiser les données d'altitude.
Dans des vallées très pentues, on passe très vite d'une altitude à une autre et il n'est pas forcément surprenant de rencontrer à 1000 m une espèce habituée d'altitudes supérieures à 1500m, c'est l'affaire de quelques coups d'ailes !

Très juste.
Même parmi les populations des espèces les plus sédentaires, il y a toujours des erratiques, de façon accidentelle ou non.
Dans le même genre, j'ai bien eu la surprise de trouver une femelle d'Euphydryas cynthia à moins de 1600 m d'altitude, en 2010 à Château-Ville-Vieille.
Pour revenir à lucernea, je n'ai capturé cette espèce qu'une fois (en juillet 2017 à 1785 m d'altitude à Crévoux), mais ça David le savait déjà...

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