C'est encore une fois Anthophora plumipes (Pallas) ssp. niger (Friese, 1896). La robe noire est surprenante et rappelle fortement ANthophora retusa (L.). Mais le pelage de cette dernière est bien plus rasé et, agitée comme elle l'est, tintin pour la photo!
En pratique, si on parvient à photographier une anthophore, c'est que c'est une plumipes! Les autres sont des abominables.
J'ai remarqué que, ce qui les fait fuir, c'st le reflet du miroir qui se relève dans le boitier. Avec leur vitesse de réflexe, elle parviennent à s'envoler complètement PENDANT la durée de la course du miroir, résultat, lorsque les rideaux du reflex s'ouvrent, y a plus personne.
Avec mes boitiers argentiques, j'ai fait des rouleaux de péllicule comme ça, sans succès. Maintenant avec le numérique, je peux clasher sans réfléchir et je me dis que j'arriverai sans doute à quelque chose.
Ceux qui photographient une autre anthophore que plumipes ont toute mon admiration! Chapeau bas!
ce pourrait quand même être Anthophora retusa, car pour les distinguer, il faudrait voir la couleur de l'éperon tibial. Noir chez A plumipes, jaune-brun chez A. retusa.
Ici sauf erreur de ma part, on ne distingue pas les éperons
Kinouclic.
Quand le sage montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt.