J'ai eu la chance de photographier ce joli cuivré durant mes vacances... Chance, c'est bien le terme, car je n'ai malheureusement pas eu le temps de prendre d'autres vues avant que la bestiole ne prenne le large...

Fabien Piednoir : France : Givardon : 18600 : 31/08/2016
Altitude : 190 m environ - Taille : longueur de l'aile antérieure : 20 mm environ
Réf. : 170437
date : 31 août 2016, environ 19h
conditions météo : journée chaude au lendemain d'un jour de pluie ; beaucoup de soleil, alentours humides (je n'avais pas de quoi mesurer la température sur moi, mais il devait faire dans les 18°C)
localisation : Ardenais, Givardon, Cher (18). Coordonnées GPS : 46.833, 2.799 (à une cinquantaine de mètres près...)
conditions stationnelles : Zone humide ; ruisseau reliant une source située à quelques centaines de mètres, à la petite rivière toute proche, le Sagonnin. Végétation de zone humide : Apium nodiflorum, Nasturtium officinale, Lemna sp., Iris pseudacorus, Scrophularia auriculata, Epilobium hirsutum, Lythrum salicare... J'ai également observé dans les alentours immédiats plusieurs pieds de Rumex, dont je n'ai pas pris le temps d'identifier précisément les espèces, mais qui pourraient bien constituer des plantes-hôtes, comme R. obtusifolium, R. aquaticus ou R. hydrolapathum. Par ailleurs, il faut préciser que j'ai aussi observé des pieds de Solidago virgaureae à seulement quelques centaines de mètres, donc tout est possible...
Le papillon est posé sur un pied de douce-amère (Morella dulcamara), en bordure du ruisseau ; j'ai eu le temps de prendre quelques clichés avant qu'il ne s'éloigne. J'ai posté cette observation sur iNaturalist (http://www.inaturalist.org/observations ... ent_615123), où il m'a été identifié comme Lycaena virgaureae ; pour moi, il s'agit bien d'un Lycaena mâle, mais l'allure générale, l'aspect de la marge des ailes postérieures, la présence d'une tache noire sur l'aile antérieure, et la biologie, me donnent plutôt à penser à Lycaena dispar.
Cependant, comme je l'ai dit, je n'ai pas pu m'approcher davantage pour prendre d'autres vues, celle-ci est le meilleur cliché dont je dispose ; est-ce que cette vue est suffisante pour permettre d'identifier l'espèce, ou bien dois-je me cantonner au rang de genre ? Je n'ai pas plus d'info concernant la taille, et je ne pense honnêtement pas que les feuilles de douce-amère puissent servir d'échelle fiable, mais je suis tout de même en train de vérifier...
Par ailleurs, j'ai noté que L. dispar est donné sur le forum présent dans la Nièvre, mais pas dans le Cher ; nous sommes ici à l'extrême sud-est du Cher, en bordure de la Nièvre, justement, mais, si mon impression se confirmait, il me semble qu'il s'agirait d'une observation intéressante, car on serait alors en limite de répartition...
Merci à vous pour vos lumières !