[Deraeocoris morio] Deraeocoris scutellaris ?

[ouran]

Bonjour,



Voici une bête très élégante trouvée cette saison.

Je suis arrivée assez facilement jusqu'à Deraeocoris scutellaris mais j'aime autant être sûre que c'est lui !

(désolée pour la taille, j'ai oublié ! il n'est ni pas très petit, ni vraiment grand )





Magalie Mazuy : France : Loulle : 39 : 16/6/2011

Altitude : NR - Taille : 6 mm (??)

Réf. : 79597

[Ascalaphe]

J'en arrive à la même conclusion que toi

[Paris]

Sûrement il n'est pas D.scutellaris, une espèce d'Europe centrale absente en France.
Il pourrait être ou Deraeocoris morio f.ossianilssoni Wgn & Web ou Deraeocoris ribauti f. rufoscutellata Wgn & Web. Mais la séparation est difficile, sans examiner certains des caractères que vous ne pouvez pas voir dans l'image , par exemple les zones d'évaporation des glandes odoriférantes. Elles sont blanches ou jaunes dans D.ribauti; sont noirs dans D.morio.
Personnellement, je suis enclin à considérer comme Deraeocoris morio f. ossianilssoni Wagner & Weber 1955.

[ouran]

ho je croyais avoir trouvé Deraeocoris scutellaris dans le Ehanno mais j'ai dû confondre...

en effet les glandes odoriférantes sont foncées...

[typhaeus]

En reprenant la liste des espèces potentiellement trouvable en landes acides et tourbières, je vois dans la liste de référence Lorraine que D. scutellaris y est signalée récemment (Jean-Claude Streito ?) mais pas morio ...

Ouran, c'est dans quel habitat que tu as trouvé cette bête tu es finalement bien sure d'exclure scutellaris ?

merci!

[ouran]

J'ai considéré comme il est souligné par Paris et dans la liste de référence de Lorraine que scutellaris est absente de France. Donc morio.
Je ne sais pas qui a la SLE a cité cette espèce mais ça me semble un lapsus, ou alors il faut le publier... et les données très anciennes ne distinguaient pas ces deux espèces, je pense.
Je n'ai pas ma base pour vérifier les habitats, mais cette espèce est régulièrement observée par ici dans le "Callunetum"
L'individu de cette photo a été pris dans une pelouse sèche acidicline avec buissons épars de callune.
C'est plutôt une bête montagnarde, nettement.
J'ai pourtant deux données de stations hyper thermophiles (et sans callune) que je ne m'explique pas. Je pensais que c'était ribauti qui remontait, mais non (il faudrait que je les poste).