[Micrathyria athenais] [Brésil]

[tioneb]

Le jeune Micrathyria athenais est surprenant et facile à identifier avec sa ligne claire sur la face dorsale du thorax qui se prolonge entre les ailes. On note la forme nettement élargie des derniers segments alors que la femelle présente un abdomen large mais régulier et non dilaté.

Tous les individus ont été observé sur une mare, en bordure d'un large milieu ouvert (mais à 50 mètres de la forêt), à Campestre Salinas, à 1050 m d'altitude, le 5 et le 8 janvier 2015.





Benoit Guillon : France : Cachoeiras de Macacu (Campestre Salinas) : 28680-000 : 05/01/2015

Altitude : 1000 m - Taille : 36 mm

Réf. : 147894



La différence avec le mâle mature est stupéfiante! Il vaut mieux être escorté pour comprendre rapidement que c'est la même espèce.

Devenu adulte Micrathyria athenais est une espèce magnifique complètement recouvert de pruinosité bleue, sans la moindre tache claire sur l'abdomen. A REGUA (Rio de Janeiro, Brésil), il ne peut être confondu qu'avec un Micrathyria sp. dont on ne le différencie que par la présence d'une très légère teinte ambrée à la base de l'aile postérieure qu'on devine à peine sur ces photos. Ces espèces très proches sont encore mal établies et il se pourrait même que les sujets de cette page appartiennent à une espèce non décrite, hum...





Benoit Guillon : France : Cachoeiras de Macacu (Campestre Salinas) : 28680-000 : 05/01/2015

Altitude : 1000 m - Taille : 36 mm

Réf. : 147895



On note l'abdomen nettement dilaté. Il mesure 36 mm et n'était connu ces dernières années que de l'état du Mato Grosso au Brésil auquel il faut donc rajouter au moins Rio de Janeiro.





Benoit Guillon : France : Cachoeiras de Macacu (Campestre Salinas) : 28680-000 : 05/01/2015

Altitude : 1000 m - Taille : 36 mm

Réf. : 147896



Toujours à Campestre Salinas, mais le 8 janvier 2015.

La seule femelle rencontrée isolée montre les motifs et les couleurs des jeunes mâles, comme bien souvent pour les Libellulidae. Seul l'abdomen est plus massif, mais non dilaté à son extrémité.





Benoit Guillon : France : Cachoeiras de Macacu (Campestre Salinas) : 28680-000 : 08/01/2015

Altitude : 1000 m - Taille : 36 mm

Réf. : 147897



Le changement d'aspect est aussi spectaculaire pour les femelles plus âgées, qui elles aussi se maquillent avec de la pruine. Les mâles en vieillissant deviennent aussi plus ternes sur le thorax.





Benoit Guillon : France : Cachoeiras de Macacu (Campestre Salinas) : 28680-000 : 05/01/2015

Altitude : 1000 m - Taille : 36 mm

Réf. : 147898





Benoit Guillon : France : Cachoeiras de Macacu (Campestre Salinas) : 28680-000 : 05/01/2015

Altitude : 1000 m - Taille : 36 mm

Réf. : 147899



C'est vraiment un très beau souvenir; le temps pas terrible le matin d'un des 2 jours ou nous prospectons, une mare difficile d'accès, puis très difficile de se déplacer dedans car les bottes restaient collées au fond avec de l'eau à mi-cuisse, beaucoup de végétation qui entrave la progression. Une vraie galère et puis la récompense avec cette très belle espèce qui se pose tout près, le mâle, la femelle, l'accouplement. Et puis le soleil qui vient, et on relève la tête:





Benoit Guillon : France : Cachoeiras de Macacu (Campestre Salinas) : 28680-000 : 08/01/2015

Altitude : 1000 m - Taille : 0 mm

Réf. : 147900

[Michel y]

super reportage!

[Bastentomo44]

Super, le mâle a de magnifiques yeux azurés !

[Tetrao]

Superbe reportage et superbes photos !
Merci pour le partage !!!

[entonantes44]

Magnifique photo-reportage une fois encore

C'est une impression où les populations que tu nous as décrites ont l'air assez localisées à chaque fois? Ce qui peut les rendre vulnérables.

[Cochet]

Extra, tu nous régales !
Alain

[pierr07]

Quelle série!! Les yeux du mâle Et le paysage n'est pas en reste!....merci pour le partage.

Pierre

[Shashinman 13]

Ce genre est vraiment splendide. Les mâles ont des yeux superbes. Super reportage avec en cerise sur le gâteau un magnifique paysage

[tioneb]

C'est une impression où les populations que tu nous as décrites ont l'air assez localisées à chaque fois? Ce qui peut les rendre vulnérables.

Je ne sais pas, je n'ai pas assez d 'expérience pour être capable d'évaluer ça, je n'ai finalement fréquenté que peu de lieux, au Brésil, une vingtaine peu être. Mais j'ai déjà donné mon impression sur le fait que dans les régions tropicales humides, il y a énormément d'espèces, mais presque toujours en petit nombre.
Certaines sont rares donc, oui, localisées, les Heteragrion par exemple se rencontre par 2 ou 3 pas plus. Mais sur le même ruisseau il peut y avoir 30 Argia ou Enallagma.
Alors c'est p'têt juste comme chez nous. Certaines espèces apparaissent partout et d'autres sont très difficiles à dégoter. Et comme il y a beaucoup d'espèces, il y a plus d'espèces rares, localisées...
Et puis les milieux appropriés n'étant pas extensible à l'infini, il est finalement presque logique que s'il y a beaucoup d'espèces il y ait moins d'individus de chaque espèces. Enfin, je vois ça comme ça...