Je m'intéresse à mes séries de Pterostichus (Phonias) récoltées récemment.
Je constate que :
1) Les individus du groupe ovoideus / taksonyis sont systématiquement bien plus grands que ceux du groupe strenuus / diligens (sur des séries supérieures à 10 exemplaires c'est vraiment très probant)
2) Mais surtout, les individus du groupe ovoideus / taksonyis présentent systématiquement une soie (ou son emplacement) à la base de la striole scutélaire à l'inverse de l'autre groupe. C'est vraiment net.
Cette spécificité est retenue dans les tableaux de Hurka mais non retenue dans la récente mise à jour de la faune de France.
Quelqu'un a-t-il une explication ?
Ce caractère est-il incertain ?
Le critère de la soiescutellaire est bien valable pour séparer le groupe ovoideus/taksonyis (avec soie) du groupe strenuus/diligens (sans soie), mais il fallait placer dans la clé la 5-ème espèce apfelbecki qui a une soie comme les premiers et des soies à l'onychium comme les seconds. Cependant le critère de la soiescutellaire est bien rappelé dans le texte page 436 à la fin de la clé !
OK M. Pupier !
C'est très clair ! (je n'avais pas compris la phrase de fin de clé aussi clairement)
J'ai donc trouvé quelques stations où P. taksonyis pullule ...
En Loiret et Loir-et-Cher où les catalogues le donnent respectivement absent et très rare.
Ah, ce fameux critère de rareté !
De quoi encore débattre longuement !