[Tauriphila argo] [Brésil]

[tioneb]

Brésil, REGUA, 4 janvier 2015, dans les doigts de Tom Kompier.

Comme les Tramea auxquels ils ressemblent beaucoup les Tauriphila argo semblent toujours en vol et il faut souvent les capturer pour pouvoir les observer correctement.
On identifie Tauriphila argo grâce (entre autres) aux traits noirs qui séparent les segments abdominaux.


Brésil, REGUA, 4 janvier 2015.

D'autres caractères séparent Tauriphila de Tramea. Les appendices anaux mâles sont "normaux" pour les Tauriphila, très longs pour le genre Tramea. Les ptérostigmas des Tauriphila sont d'égale longueur aux ailes antérieures et postérieures alors qu'ils sont plus longs aux antérieures pour les Tramea. Enfin les Tauriphila sont généralement de plus petite taille, même si Tauriphila argo mesure près de 45 mm (30 mm pour l'abdomen).
La forme de ses appendices anaux supérieurs lui vaut le nom anglais de Arch-tipped glider.

Pas de chance avec cette femelle Tauriphila argo; à peine le temps de faire 2 photos dont une floue et le spectacle était déjà fini. On note la position bien particulière dans laquelle les Tauriphila (et Tramea) se posent sur les supports (voir le mâle sur la feuille au dessus), avec un angle prononcé entre thorax et abdomen. Si la femelle n'est pas rouge, on retrouve tout de même le trait sombre séparant chaque segment abdominal.


Brésil, REGUA, le 9 janvier 2015 sur les rives du "Réservoir".

Brésil, REGUA, le 9 janvier 2015 sur les rives du "Réservoir".

Tauriphila argo est commun sur les mares et milieux humides bien végétalisés. On le rencontre depuis l'Amérique centrale jusqu'au sud du Brésil.

[Cochet]

Elle est superbe, celle là aussi !
Alain

[Eau d'O Nat]

De bien belles libellules, et si les couleurs sont fidèles à la réalité, on peut dire que le rouge brique du mâle est exceptionnel ajouté à sa coloration alaire. Du coup tu dois avoir un nuancier de rouge assez fourni...