J'ai vu ce jour bien plus d'une cinquantaine de purpurines mâles ( + 3 femelles) , le long du Vidourle, posés en obélisques sur les roches, agrippés aux grappes des plantains géants qui poussaient dans la rivière en partie à sec, ou qui faisaient des allers retours au dessus de l'eau et des plantes aquatiques. Quelques escarmouches entre eux et avec de rares Crocothemis et avec des Orthetrum cancellatum et coerulescens surtout. Chaque fois que je m'approchais de l'eau il y en avait une quinzaine.
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Ils avaient des couleurs très vives, brillantes comme laquées ou mouillées, des roses "malabar machouillé" sur l'abdomen , des violets mauves incroyables sur le
Les couleurs variaient d'un individu à l'autre, pour certains le dos avait une ligne bien noire au milieu, pour d'autres elle était suggérée en segments plutôt bleutés, ....
C'était éblouissant, Olivier aurait eu les cheveux droits sur la tête devant une telle débauche de couleurs.
J'ai voulu retourner faire des photos 2 jours + tard; presque plus personne; il en restaient quelques uns par ci par là, qui ne se disputaient plus les perchoirs qu'avec des Orthetrum coerulescens.
Ceux qui étaient là avaient des couleurs plus uniformes plus sombres dans le violet rougeâtre. J'ai trouvé une seule femelle.
Un peu déçue. Il ne faut jamais remettre au lendemain...
Comment interpréter ce que j'ai vu ? les couleurs : la fraicheur de sujets juste émergés encore brillants?
Le nombre et la disparition subite ? un regroupement ? une sorte de passage, de" vol migratoire" pour allez voir nos amis Nordistes peut être ?
Comment les couleurs peuvent elles changer si vite ?
cet hébergeur n'est pas au top pendant les mois d'été, les mois ou les photographes en ont besoin. 
