M'étant rendu compte de leur énorme biodiversité autour de moi, je me suis mis depuis peu aux fourmis... La difficulté principale venant souvent de l'absence de nom commun, il y a plusieurs espèces que je connais bien, à force de les observer depuis un paquet d'années, et sur lesquelles je ne suis parvenu à mettre un nom que très récemment, comme Crematogaster scutellaris ou Camponotus cruentatus (pour laquelle j'ai retrouvé, dans la publi originelle de Latreille, le nom commun de Fourmi ensanglantée, ce qui est loin d'être moche, quand on voit quelques uns de ce que nos auteurs français du XVIII-XIXème ont pu pondre, et que je me suis donc empressé d'ajouter à Wikipédia...) ; surtout que je me suis aussi rendu compte que toutes les espèces très banales que je côtoie depuis gamin ici dans le sud ne sont pas tellement banales pour tout le monde ailleurs en France, et que la plupart des gens de France n'ont pas une dizaine de nids de Messor dans leur jardin...
Et puis il y a les espèces que je ne connaissais pas du tout, et que je découvre, à mieux ouvrir les yeux, comme celle-ci :

Fabien Piednoir : France : Aspremont : 06790 : 05/04/2017
Altitude : NR - Taille : > 10 (non mesuré)
Réf. : 180412
Vu seulement ces deux ouvrières, errantes, sans trace d'autres ou du nid à proximité immédiate (des éclaireuses), alors que je cherchais des C. cruentatus (ben ouais, maintenant que je sais ce que c'est, j'aime bien cette espèce, et j'essaie de l'observer pour en apprendre plus, et essayer de vérifier un trucs ou deux...) ; je ne les ai pas mesurées, mais je dirais qu'elles font bien la taille d'une bonne cruentatus, au minimum (c'est d'ailleurs ce qui m'a attiré l’œil...), donc facilement un bon centimètre pour le moins. La grande similarité que je lui trouve avec cruentatus m'a conduit à lui chercher un état civil parmi Camponotus, et, forcément, je n'ai pris connaissance des critères permettant l'identification spécifique qu'après avoir pris la photo, donc l'image n'est certainement pas la meilleure, et vu qu'elle s'est barrée en me traitant de tous les noms, je doute de la revoir un jour...
D'où ma question : cette vue est-elle suffisante pour trancher en faveur de C. vagus, ainsi que le corps noir mat et la pilosité me donnent à penser, ou bien est-il impossible de trancher et de la différencier, de, disons par exemple, C. aethiops ? Merci pour vos conseils !