Tu as bien cerné les deux possibilités, très difficiles à distinguer l'une de l'autre sans une vue du clypeus, d'autant qu'à cette situation géographique la probabilité est la même pour les deux espèces (ça diminue pour flavilabris en remontant vers le nord, cette espèces étant absente de plusieurs départements du nord, et de toute façon moins commune que l'autre, hors midi).
Il me semble toutefois que les antennes sont bien noires (on ne voit pas bien dessous, mais généralement chez flavilabris, la couleur claire des segments 3 à 5-6, déborde plus largement sur les côté que chez arenaria.)
On a pas une vue bien perpendiculaire du pygidium, mais l'aire pygidiale me semble très large et à côté presque parallèles (inscrite dans un rectangle assez large), ce qui est en faveur d'arenaria.
Chez flavilabris, l'aire pygidiale est aussi à bout “carré”, mais elle est un peu moins large que chez arenaria, et elle est un peu plus large en haut qu'en bas.
Il s'agit encore d'une façon quasi certaine du banal arenaria, et c'est dommage, car lui, on peut le photographier sans aller en vacances dans des coins superbes.
La prochaine fois que tu vois un Cerceris du groupe arenaria, en plus de la vue générale et du pygidium, essaie de prendre une vue 3/4 de la face, pour montrer (ou démontrer l'absence) d'un appendice en forme de visière de casquette sur le clypéus. (absent chez arenaria)
Pour la galerie Cerceris arenaria (Linné 1758) , à 75% (pas 100%, plus au nord j'aurais mis 100% sur la même photo, mais en fonction de la région, avec une vue un peu biaisée du pygidium, et tenant compte de variations de coloration toujours possible, seule la vue de la lamelle supraclypéale - ou son absence- pourrait trancher avec une absolue certitude.)