Bonjour,
Je suis ébahie, espantée, admirative devant ces travailleurs infatigables. Ils ont visité les fleurs tout l'hiver et pire:
dans la nuit du 12 au 13 mars, il est tombé 10 cm de neige, et le soir, juste avant le crépuscule, par 1 ou 2 d°C, j'en ai trouvé au boulot.
Et tôt ce matin, par 1 d°C, une boule de fourrure multicolore butinait les romarins toujours couverts de neige!
Où trouvent-ils l'énergie pour ne pas geler sur place?
[Bombus sp.] Bourdon terrestre
Animateurs : lauzette, baudric
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Dge
- Membre confirmé
- Enregistré le : samedi 5 février 2005, 20:22
- Localisation : Ambazac (87)
Bourdon terrestre
Dans les fleurs... 
David
David
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Gilles Jardinier
- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 29 août 2008, 18:42
- Localisation : Paris 75010
Bourdon terrestre
Bonjour Apis,
Salut David,
certes, le nectar, c'est des sucres, donc de l'énergie immédiatement mobilisable.
Mais, es-tu au courant (ou au parfum), d'une étude qui montrerait combien d'énergie ces Bombus dépensent par minute de vol, en fonction de la température ?
et donc quelle est leur autonomie avec un plein ?
(il doit bien exister une "norme européenne" là dessus) ?
En cette période, il n'est pas certain que le bilan énergétique soit très brillant ?
- on sait que, pour Apis mellifera, le bilan serait négatif en dessous d'une certaine température ...
Salut David,
certes, le nectar, c'est des sucres, donc de l'énergie immédiatement mobilisable.
Mais, es-tu au courant (ou au parfum), d'une étude qui montrerait combien d'énergie ces Bombus dépensent par minute de vol, en fonction de la température ?
et donc quelle est leur autonomie avec un plein ?
(il doit bien exister une "norme européenne" là dessus) ?
En cette période, il n'est pas certain que le bilan énergétique soit très brillant ?
- on sait que, pour Apis mellifera, le bilan serait négatif en dessous d'une certaine température ...
jardinons nos villes
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Dge
- Membre confirmé
- Enregistré le : samedi 5 février 2005, 20:22
- Localisation : Ambazac (87)
Bourdon terrestre
je connais pas d'études sur le sujet mais il est clair que ce sont eux les plus chaleureux, (prenez un Bombus sylvarum à pleine main et vous ressentirez sa chaleur ), suivi de quelques osmies et andrènes et d'Apis loin derrière qui est bien tempérée (elle doit sortir à 16°c cette feignasse-thermophile ).
Il ne faut pas oublier que le top de la richesse en bourdon se trouve dans les montagnes, ce sont des espèces reliques des glaciations donc surtout boréo-alpines. Inventorier des bourdons dans les plaines et qui plus est les plaines méditerranéennes c'est chiant à mourir
c'est quasi papalo-monastique demandé à François D.1er de Gironde. Heureusement qu'il y a quelques orophiles méditerranéennes et des gens qui habitent dans le nord de la France et du coup ça bouchonne aux vacances d'été dans les Alpes, les Pyrénées et le Massif central lors des week-end de chassé-croisé - bourdon premier dit rouge sur l'axe du Queyras et de Font-Romeu et je connais même une aire d'autouroute où en prenant la clef des champs il est possible d'aller taquiner le Bombus confusus...
Dans le sud les bourdons sont remplacés par les anthophores qui n'en n'ont rien à foutre de la sociabilité et qui conduisent en klaxonant et disant des gros mots tout le temps...et si ils vous disent qu'il transportent 3 kilos de pollen par pattes vous n'êtes pas obligé de les croire...
David
), suivi de quelques osmies et andrènes et d'Apis loin derrière qui est bien tempérée (elle doit sortir à 16°c cette feignasse-Il ne faut pas oublier que le top de la richesse en bourdon se trouve dans les montagnes, ce sont des espèces reliques des glaciations donc surtout boréo-alpines. Inventorier des bourdons dans les plaines et qui plus est les plaines méditerranéennes c'est chiant à mourir
c'est quasi papalo-monastique demandé à François D.1er de Gironde. Heureusement qu'il y a quelques orophiles méditerranéennes et des gens qui habitent dans le nord de la France et du coup ça bouchonne aux vacances d'été dans les Alpes, les Pyrénées et le Massif central lors des week-end de chassé-croisé - bourdon premier dit rouge sur l'axe du Queyras et de Font-Romeu et je connais même une aire d'autouroute où en prenant la clef des champs il est possible d'aller taquiner le Bombus confusus...Dans le sud les bourdons sont remplacés par les anthophores qui n'en n'ont rien à foutre de la sociabilité et qui conduisent en klaxonant et disant des gros mots tout le temps...et si ils vous disent qu'il transportent 3 kilos de pollen par pattes vous n'êtes pas obligé de les croire...
David
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Apis
- Membre
- Enregistré le : mercredi 8 août 2012, 14:36
- Localisation : Montaut près de Saint-Sever, Landes
Bourdon terrestre
Les apis mellifera qui vivent sauvages, libres, à la maison butinent parfois lorsqu'il ne fait que 6°C. Et ce ne doit pas être par manque de réserves car je ne leur prends rien.
Sur les 3 ruches occupées par ces colonies libres, une ne bouche pas l'entrée de son logis à la propolis (j'ai donc bricolé une porte pour l'hiver) et les 2 autres, ont fait leur propre cloison à ouvertures variables. Ce sont ces 2 qui butinent presque autant que les bourdons terrestres. On dirait qu'elles ont retrouvé une résistance et des habitudes d'avant la "domestication".
Sur les 3 ruches occupées par ces colonies libres, une ne bouche pas l'entrée de son logis à la propolis (j'ai donc bricolé une porte pour l'hiver) et les 2 autres, ont fait leur propre cloison à ouvertures variables. Ce sont ces 2 qui butinent presque autant que les bourdons terrestres. On dirait qu'elles ont retrouvé une résistance et des habitudes d'avant la "domestication".