Avant que je ne pousse plus avant la torture de mon neurone, est ce que Tortricidae est une famille convenable pour cet élégant lépido aux couleurs automnales ?
Eugène Vandebeulque : France : Pers-en-Gâtinais : 45210 : 13/11/2012
Youpi !
Question subsidiaire - moi qui suis sexologue stagiaire chez les mouches - comment différencie-t-on les sexes chez les lépido en général (si toutefois il y a un général) ?
Les spécialistes me corrigeront, mais disons qu'il y a des généraux..;
- dimorphisme marqué ("coloration")
- antennes
- forme de l'abdomen
sont des cas/possibilités assez répandus.
PS : pour ne pas t'induire en erreur, mon "une" (pyrale) n'était pas liè au sexe de l'individu en question (dont j'ignore tout)
PPer [+Charlie] Il existe certainement des espèces identifiables sur photos, mais on ignore lesquelles...
Oui, je pense que pour sexer cette pyrale, il n'y a pas d'autre moyen que de regarder l'abdomen, et en particulier les pièces génitales.
Pas mal d'hétérocère (plutôt chez les macro-hétérocères) ont des mâles avec des antennes bien bipectinées contrairement à la femelle (Lasiocampidae, Saturniidae, ex-Lymantriidae, plusieurs Geometridae, ...), ce qui sert à capter les phéromones envoyées par les femelle pour qu'ils les trouvent. Le dimorphisme sexuel au niveau de la coloration est plus rare chez les hétérocères, et existe dans les mêmes familles à peu près. Chez les Noctuelles il n'y a souvent rien d'autre que l'abdomen qui permet de distinguer les sexes. Chez les micros, il n'y a pas souvent de distinction bien visible non plus (sauf Hepialidae si on les considère comme des gros micros car aussi primitifs qu'eux).
Le Paon du jour n'est dans aucune citation célèbre.
Axel :)