POur le savoir chez les Eunadrena et les Ptilandrena il faut capturer.... si ça n'a pas été fait c'est bien dommage car l'oligolectique (symphyti) et un spécimen fort peu courant... mais les pôlylectiques peuvent très bien fréquenter la consoude (angustior, fulvata).
Phil est-ce que tu as vu cette andrène faire le trou elle même avec le "son " caractéristique du percement de la corolle ou utilise-t-elle un trou préalablement fait par une autre espèce (Bombus)?
Dans mon jardin sur consoude "russe" j'ai observé une espèce de Bombus qui pratiquait cela.
Une autre espèce de Bombus beaucoup plus petite qui butinait normalement les fleurs, ont changé de comportement après son passage et profité de l'aubaine.
Comme il est dit dans le texte accompagnant la vidéo (et montré dans le schéma final) A.symphyti n'utilise pas les mêmes trous que les Bombus, mais les ouvertures qu'elle pratique elle-même. La position d'un trou mince à la base de la corolle constitue un excellent indice de sa présence dans une zone donnée - les trous des Bombus sont plus bas et circulaires.
Ce dont tu parles est le "secondary robbing", j'avais fait un sujet la dessus l'hiver dernier, concernant des Ancistrocerus et l'Arbousier, je crois.
J'ai vu une fourmi utiliser le trou percé par A.symphyti.