Gyp' a écrit :Dans le cas de ta propriété agricole, je ne sais pas mais dans une zone pavillonnaire, oui, sauf si les autorités peuvent prouver qu'il y avait chez toi des espèces protégées : c'est bien là que la Loi devient une aberration ..
Un exemple tout bête : les fossés et talus au bord des routes de campagne sont un véritable refuge pour les Orchidacées sauvages et pour pas mal de chenilles de rhopalocères : le gyrobroyage y est pourtant mené sans problème par les municipalités ou les conseils généraux ..
dois-je rappeler que le maire a force de police ? Si il dit qu'il n'y a pas d'espèces protégées impactées par le gyrobroyage, on est donc bien obligé de le croire

par ailleurs, les conseils généraux ne gyrobroient rien, tout au plus ils financent cette action, mais cela reste la DDE (Direction départementale de l'équipement) qui le fait. La DDE est un organisme déconcentré du Ministère de l'écologie (autrefois de l'équipement, mais ils ont fusionnés), et les DDE n'existeront très prochainement plus, elles vont fusionner avec les DDA (directions départementales de l'agriculture) pour donner naissance à aux DDAE (je vous laisse décrypter le sigle

), organisme bi-déconcentré des ministères de l'agriculture et de l'écologie (bref, sous l'autorité du préfet, parce qu'une co-tutelle, ça n'a jamais fonctionné). Et très bientôt Gyp' tu auras raison car à moyenne échéance est prévu la décentralisation financière et tutorielle de ces DDAE qui deviendraient les Direction Départementales des Territoires, sous l'autorité des présidents de conseils généraux. Le tout à échéance de deux ans je crois. Cela fait parti des réorganisations issues des mesures du Grenelle de l'environnement.
Je tiens à préciser que tout ceci est strictement et rigoureusement exact et officiel. La Direction départementale de l'Agriculture va être renommée, au final, la DDT
C'est énaurme
