Bonjour,
J'aimerais bien tenté cet élevage. Serait il possible de le faire parvenir des œufs, ou des cocons ? Je peux trouver du cyste assez facilement dans mes garrigues ! Merci pour vos réponses
HAXAIRE a écrit : dimanche 18 juin 2017, 9:10
Les cocons sont sur le sol (90%) mélangés à des débris végétaux ou collés au plafond de ma cage "garde manger". Collé, c'est pénible parce que TRÈS bien collé. Pour l'enlever, même la lame de rasoir l’endommage légèrement. Au sol, la chenille s'est placée dans de la mousse/des feuilles mortes.
Un seul cocon s'est élaboré directement sur branche de ciste.
Bravo pour votre réussite.
Précision supplémentaire :
sur mes 20 cocons, 1 seul sur une branche de ciste et 19 sur le manchon (une poche de filet à papillons classique), que je n'ai eu aucun mal à décoller. Rien sur le sol mais c'est normal : il n'y avait pas de sol, le manchon était noué à sa base à l'aide d'un fil, les pieds de ciste qui dépassaient étant installés dans le goulot d'une bouteille remplie d'eau.
Je pense Jean Alain que la bestiole supportera bien un accouplement de plus. Mes femelles étaient sauvages (j'ai toujours des femelles sauvages )
Tu vas vivre les éclosions. C'est chaud. Le mâle vole très très vite et se pulvérise les ailes. La femelle est plus placide. L’accouplement est ultra rapide, en fin de journée.
Donc tu dois faire éclore tes mâles dans des grandes cages. Moi, tout est né dans une cage IKEA (tu connais le modèle j'en suis certain) et c'est là que j'ai eu les accouplements.
L'an prochain, je serais en Espagne dans le spot. Je reprendrais des femelles (j'en avais eu 3 en 1 heures).
Je suis donc content pour toi, et triste pour Serge. Mais je connais les problèmes d'élevage, en ce moment je me débats avec Arctia festiva et son estivation problématique.
HAXAIRE a écrit : jeudi 10 août 2017, 10:31
Tu vas vivre les éclosions. C'est chaud. Le mâle vole très très vite et se pulvérise les ailes. La femelle est plus placide. L’accouplement est ultra rapide, en fin de journée.
Donc tu dois faire éclore tes mâles dans des grandes cages. Moi, tout est né dans une cage IKEA (tu connais le modèle j'en suis certain) et c'est là que j'ai eu les accouplements.
Merci de tes conseils.
J'ai déjà vécu ce problème avec mes élevages de Malacosoma franconica joannisi. Les mâles sont des fous furieux et les femelles très très calmes.
Il m'est d'ailleurs arrivé une aventure peu banale avec un élevage de cette espèce un jour où j'étais un peu pressé et où j'ai laissé ce que je pensais être une femelle fraiche éclose dans la cage. À mon retour, je me suis rendu compte que c'était un gynandromorphe biparti avant-arrière, c'est à dire avec des ailes et un corps de femelle pourvu d'antennes de mâle ! Evidemment, les neurones étaient également de sexe mâle et la bête étaient bien amochée
PS : je te dis le mot de Cambronne pour ton élevage de festiva.
Ça commence à émerger.
Pour le moment que des femelles (cinq en 3 jours, première émergence le 11 avril). Ça va être compliqué d'adresser des œufs à Clément Aubert si les mâles arrivent trop tard !
Bonjour Jean.
Pas certain que je réussisse à prolonger ta souche une année de plus. J'ai eu 7 femelles à suivre puis 5 mâles consécutivement. Les deux premiers mâles ont émergé le lendemain de la dernière femelle et celle-ci ne m'a pas semblé très attractive. Elle est morte à 48 heures en pondant 12 oeufs seulement. Je crains qu'ils ne soient pas fécondés. Il me reste encore 8 cocons pour entretenir l'espoir.