En fait, il y a un consensus parmi les opposants à cet arrêté : augmenter significativement le nombre d'insectes ramenés (fourchette entre 500 et 1500) par individu et par an.
Et ne devoir faire qu'une déclaration d'intention et non plus demander (et avoir une autorisation) de transporter des insectes. Une autre piste serait de délivrer des permis de chasse. Cette solution me semble très compliquée à mettre en place, ce d'autant plus qu'il n'y a pas de permis de chasse (Oiseaux et Mammifères) en Guyane !
Il semble plus qu'évident que demander l'abrogation de l'arrêté est illusoire.
Une seconde réunion se fera en septembre.
Le problème principal est que les entomologistes locaux ne sont pas impactés par l'arrêté. Ce ne sont que les métropolitain et les étrangers qui sont concernés puisqu'il s'agit du transport en dehors du territoire. J'étais le seul concerné lors de la réunion. Les marchands locaux sont également concernés. Sur place, Jean Louis Giuglaris, bien connu de la plupart des entomologistes guyanais et propriétaire du site ENTOMOSERVICE a montré une plaquette de 250 microcoléoptères en signalant que vendre ces petites bestioles le mettait dans l'illégalité.
Je pense que les auteurs de l'arrêté n'ont pas imaginé que certains entomo. pouvaient aussi s'intéresser à ce type d'insectes.
Ils ont paru ouvert à nos propositions, mais il faut toujours se méfier de ce qui se dit en face et se fait par derrière (!)
A suivre donc......