15 jours François ?, vous avez plus de chance que moi ici plus au Sud...Depuis le 19 mars exactement la température n'a pas dépassé 13° c et il n'y a pas eu plus d'1 heure 30 de soleil constant...... et il fait beau et doux seulement depuis hier (beau mais froid jeudi et vendredi...)...
Très intéressant ce suivi de construction de nid, ne le tue pas continue ton reportage... fait de l'élevage et ensuite abreuve les collections...

(je dis çà parceque comme François j'ai l'impression qu'on fait beaucoup de "tintoin" sur ce prédateur naturel (même si il est introduit on en serait pas au premier cas et dans le cadre d'une relation prédateur/proie... c'est rare que l'animal mette tous ces oeufs dans le même panier et se condamne en exploitant et exterminant d'un coup toute sa ressource...)... Souvent un prédateur çà tape dans les espèces ou les classes d'âge (de taille), les plus abondante, çà écrème, sélectionne (c'est un peu fait pour çà...), après une phase éventuellement exponentielle de croissance çà finit par trouver un équilibre... Je pense que l'animal va pas hésiter à aller "charcler" des hyménos sauvages et de manière de ses pérégrinations de manière aléatoire il rencontrera une bête rare pas commune de temps à autres et une bête abondante souvent... crac !!!! l'Halictus scabiosae, l'Andrena flavipes ou l'Apis mellifera.... Après tout dépend comment on place l'Abeille domestique là dedans au même niveau que les moutons du Mercantour (et encore c'est pas un super exemple), que la vache Holsteins de la stabulation Normande, le porc des usines Bretonnes.... dans ce cas les apiculteurs pourront aller manifester et faire du lobbying mais je pense que la situation de l'Abeille domestique est plus complexe que çà ce n'est pas un simple animale d'élevage qui (et dont l'élevage) interfère négativement sur un écosystème et qui vit en vase clos ne supportant pas l'apparition d'une
gène nouvelle mais bien d'une espèces semi-domestiquée qui est partie prenante de l'écosystème et qui à donc son rôle de proie (on peut aussi se plaindre du Guêpier, de la Bondrée (enfin les ignorants car la bondrée est plutôt vespivore..., des busards, des perdrix,...).
En attendant on parle moins, des pesticides, insecticides, OGM, hybrides, choix culturaux et agricoles, traitement et gestion des talus de bord de routes, politiques de plantations et des espaces verts, espèces végétales invasives couvrantes qui suppriment des habitats originaux et des plantes particulières parfois ressources spécifiques d'un microcosmes animales...) et autres saloperies bien plus néfastes pour l'abeille domestique et les autres pollinisateurs sauvages....
Bon mais je veux pas relancer le débat...On en reparle dans 5 ans...
David