C'est tout bonnement une plongée en direct dans le monde de la macro. Au lieu de passer par son écran pour tomber en extase devant les photos des autres et comment ils font, avec quoi, toutes ces questions lancinantes en arrière-plan qu'il faut chasser pour profiter pleinement, eh bien on a le spectacle de la perfection bien vivante, là, sous ses yeux, et on se promène dedans où on veut et comme on veut. On est aux commandes et on en jouit.Panorpa a écrit :pour en revenir au Pentax Papilio, quelqu'un a-t-il comparé les 6,5x avec les 8,5x ??? avantages inconvénients ?
et pour les 8,5x21, après plusieurs séances et passée l'excitation de la découverte lors de la première utilisation, ça le fait toujours ?
Au départ, je voulais observer des osmies autour de nichoirs posés contre un mur un peu en hauteur et il fallait des jumelles car monter sur une échelle ce n'était pas pratique. Je suis allée chercher les miennes, des Nikon 8 x 42 mais impossible d'observer comme j'aurais voulu, j'étais trop près, il fallait que je recule et du coup cela perdait de son intérêt. Tant pis. J'ai oublié.
Puis j'ai vu en faisant les entomo-actualités que pour un stage de formation sur les papillons on demandait aux gens d'apporter s'ils en avaient des jumelles à 2 m. Tilt ! Recherche Google, recherche Le Monde des insectes, mot-clé jumelles, découverte de ce sujet, lecture de deux édifiants messages de RenaudB, et voilà ! J'ai les Papilio 8,5 x 21 depuis mercredi et tous les jours je m'en sers. Ce dimanche j'ai vu une chose époustouflante ! Je vais aller demander ce que c'est dans mon sujet sur Bombylius major...
Pour la première question de Pierre-Panorpa, il faudrait avoir les deux et comparer. En ce qui me concerne, les 6,5 x 21, moins grossissantes, auraient moins d'intérêt, puisque c'est ça qui me plaît, voir tout le plus gros possible. L'avantage, qui est d'élargir le champ de vision (7,50° avec les 6,5 x 21 et seulement 6° pour les 8,5 x 21) ne me paraît pas énorme car de toute façon, dès que l'insecte bouge, vole, saute, il est très difficile à suivre et on le perd, dans un cas comme dans l'autre.
Bernadette