Déjà près de 5 ans que ce sujet est en sommeil ; et, depuis tout ce temps, je restais régulièrement en quête des œufs. Mais, sans savoir à quoi ressemble la ponte, c'est toujours plus difficile.
Eh bien, après examen et photos de l'extérieur, puis, de l'intérieur, j'ai tout lieu de penser que, cet après-midi, je viens de découvrir la clé du mystère.
Au sortir d'un repas de famille dans un restaurant de Colomars (06), le parking était bordé par quelques gros eucalyptus, dont les feuilles m'étaient inconnues. En les observant de plus près, j'ai remarqué, par ci, par là, quelques rares dépôts brun rougeâtre, bien adhérents, ressemblant à une crotte de chenille. En en écrasant un avec le doigt, celui-ci était creux et recelait de petites alvéoles translucides, laissant apercevoir des ébauches de larves, jaune pâle, à tête marron, et toute la face dorsale ponctuée de noir.
De retour à la maison, j'ai examiné les 5 prélevées et en ai ouvert 2 : l'une était close et contenait les mêmes ébauches de larves, emballées ; l'autre présentait une grosse faille à la face inférieure et ne contenait plus qu'un amas d'enveloppes transparentes.
Il me reste à éditer tout ça, avant de pouvoir vous le montrer ; mais ce sera un joli complément à ce sujet.
Cerise sur le gâteau, sur les jeunes feuilles terminales, il y avait des larves ressemblant un peu à celles du Psylle de l'eucalyptus, mais avec des différences d'aspect qui me conduisent à écarter cette espèce. Pas vu d’œufs, mais l'écart de taille des larves est assez étonnant.
Édit (21.05.2019) - 2 sujets créés :
- pour les cocons de ponte du charançon, ici ;
- pour les larves de psylle, ici.
... Pierre.