Eclairage direct et indirect latéral

Message par **Rapha1** » samedi 22 janvier 2011, 20:59

Bozo a écrit :... plus on rapproche la source de lumière, plus l'effet est doux, diffusé. Un flash loin du sujet engendrera une lumière beaucoup plus concentrée et dure, qu'un flash rapproché. Avec les lampes, c'est pareil...

C'est pas le contraire ?

Message par **Bozo** » samedi 22 janvier 2011, 21:13

On parle ici de lumière diffusée (dans notre exemple par le papier calque). Regarde les installations des photographes de studio : les flashes sont toujours près du sujet (en rapport avec sa taille bien sûr). S'ils sont placés plus loin, le cône de lumière qui tombe sur le sujet est plus étroit, et plus concentré, moins diffusé.

Message par **Rapha1** » samedi 22 janvier 2011, 21:49

Pour moi, plus une source de lumière est éloignée, plus celle-ci est dispersée.
Si tu te places entre toi et une lampe de poche, un papier calque : Plus la lampe est proche du papier calque, plus l'image de cette lampe est net.

Message par **Bozo** » samedi 22 janvier 2011, 22:05

Je ne saurais pas expliquer autrement ce qui, je pense, est plus un problème de français.
Peut-être ceux qui ont fait des études d'optique ou de physique sauront le faire.
Ce que je sais du terrain, c'est que pour envoyer de la lumière diffusée et douce sur un visage pour en tirer le portrait, on ne recule surtout pas le flash, on le rapproche.
Peut-être parce que ce qui nous intéresse, ce n'est pas l'image de la lampe torche formée sur le calque, mais ce qui reste de sa lumière une fois que celle-ci a traversé ce calque ?
Après...

pour la même raison que par temps gris les photos sont plus contrastées : les bornes entre l'ombre et la lumière sont plus restreintes, et les transitions ombre/lumière moins brutales

Message par **Rapha1** » dimanche 23 janvier 2011, 0:13

Saturnin de la Poire a écrit :pour la même raison que par temps gris les photos sont plus contrastées : les bornes entre l'ombre et la lumière sont plus restreintes, et les transitions ombre/lumière moins brutales

Tu veux dire plus nuancées ?

Est ce que les matériaux n'ont ils pas une plage optimale de luminosité pour les voir ou les photographier (?) Par exemple, un objet noir peut devenir trés clair s'il est trop éclairé. Une forme d'éblouissement (?)

Le contraste est aussi lié à l'aspect directif de la lumière. De face, il n'y a pas de relief. De manière transversale oui, car les ombres de tout relief sont crées. Ce qui me fais dire, que dans ce système d'éclairge latéral, si l'éclairement est aussi fort d'un côté comme de l'autre, à mon avis il n'y a plus de relief

c'est pour cela qu'on met un diffuser ou que l'on utilise un dôme : on essaie de multiplier à l'infini les directions, tout en gardant des entrées plus fortes

Message par **Rapha1** » dimanche 23 janvier 2011, 0:22

Bozo a écrit : Peut-être parce que ce qui nous intéresse, ce n'est pas l'image de la lampe torche formée sur le calque, mais ce qui reste de sa lumière une fois que celle-ci a traversé ce calque ? Après...

C'est pour ça qu'il ne faut pas choisir un calque trop transparent

Message par **Rapha1** » dimanche 23 janvier 2011, 0:26

Saturnin de la Poire a écrit :c'est pour cela qu'on met un diffuser ou que l'on utilise un dôme : on essaie de multiplier à l'infini les directions, tout en gardant des entrées plus fortes

Un éclairage globalement uniforme, oui !....Mais le gars, il rajoute de l'ombre en faisant un cache d'un côté.

Message par **Rapha1** » dimanche 23 janvier 2011, 0:34

Un éclairage sur 250 degrées c'est toujours mieux qu'un éclairage sur 30 degrées...

Mais des ombres il en faut, sinon il n'y a plus de relief

Le Monde des insectes