Dom' a écrit :C'est différent pour les filières bio/écolo très spécialisées comme celles de l'entomologie, que l'on aborde plutôt par passion qu'avec un objectif professionel précis et réaliste. Le problème est que s'il y a 10 postes d'entomo ouverts par an et si la filière fournit 100 candidats, que font les autres ???
Statistiques purement fantaisistes. Si il y a un poste par an c'est bien, et je pense que chaque année une quarantaines de candidats sortent "formés" (un an de formation, ça fait de l'entomo de compet'

). En écologie, les candidats formés se comptent chaque année par centaines, les postes c'est environ une trentaine, les postes pérennes c'est de l'ordre de 5 par an en ce moment
ceux qui réussissent sont effectivement ceux qui ont un objectif professionnel précis. Les rêveurs sont les premiers éliminés. Dans un sens, ce n'est pas un mal. Mais qu'on est laissé les rêveurs tenter leur chance dans cette voie est criminel. Ils ne sont que du bétail à justifier les plannings d'enseignement

du bétail pour les université et leurs enseignants chercheur, la problème de la recherche ne se situe pas qu'au niveau du gouvernement. Tous les thésards vous le diront : c'est eux qui font progresser les labos.pour quelle perspective derrière ? je l'ai déjà dit, mais une piqure de rappel ne fera pas de mal : dans mes fréquentation de fac, ceux qui s'en sont le mieux sortis sont ceux qui étaient suffisamment bon pour arriver en maîtrise (aujourd'hui Master M1) et pas assez pour être pris en 5ème année (Master M2). Ceux-là ont alors fait un DU d'informatique. Ils vivent bien et sont bien payés. Ceux qui ont fait une thèse ont finit par se recycler en "petits" boulots (assistante maternelle, maître d'école... ) et moi j'étais le seul DESS (Master pro). Et ma réussite est tout sauf une généralité.
sélection pour mon DESS : 800 candidatures pour 8 places
Sélection pour mon premier boulot : 430 candidatures (un seul poste évidemment)
Voila la réalité