- Ça devient catastrophique : on a pendu seulement deux touristes cette quinzaine …
- Faudra trouver quelques choses pour les faire revenir …
- Je sais ce qu'on va faire : on va leur faire le coup de la grotte préhistorique !! Ça marche toujours !! Ventricule m'aidera …
C'était le bon temps...
Aime-toi, le ciel t’aimera Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
Bonjour Patrick et merci beaucoup d'intervenir même si tu n'as pas de matériel de comparaison directe; ton expérience des bestioles et de l'évaluation des critères est de toute façon très précieuse !
Je te suis en général dans tes remarques et je trouve tes doutes très raisonnables, maintenant j'aurais juste une proposition de mesure indirecte pour le pétiole vis-à-vis du basitarse postérieur. Je crois que la comparaison sur la photo 2 est trompeuse car le tarse n'est pas d'aplomb, alors voilà ma suggestion:
Sur la photo 1 le basitarse est sur le même plan à peu près que les ailes, et les deux sont dans le plan de netteté de la photo; la longueur du basitarse est ici égale à celle de la première submarginale; sur la photo 2 le pétiole et l'aile (dans sa longueur) sont sur le même plan, or le pétiole fait 60% de la longueur de la cellule, donc du basitarse postérieur...
Est-ce que ça te paraît raisonnable ou bien trop tiré par les cheveux... hirsutes ?
Et sur la question la plus importante évoquée dans ce sujet: "alaccir" prend bien deux 'c', voir page 17 de "Barre-toi de mon herbe".
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. *plioutche*
Ton approche pour la mesure me semble tout à fait correcte, toutefois, 60%, c'est bien ce que je trouve sur mes Podalonia hirsuta., 75 à 85% pour mes affinis , sensiblement 100% pour luffii, et presque autant pour tydei. et fera
Pour autant qu'on arrive à mesurer sur les photos d’Atlas Hymenoptera, c'est sensiblement la même chose.
Par ailleurs, dans la clé ce critère exprimé de manière assez confuse n'est utilisé que pour affinis, alpina et merceti (cette dernière n'est pas présente en France)
Quand je dis “de manière assez confuse”, je cite :
Griffes avec une petite dent aiguë près de la base (fig. 20 a), parfois difficile à voir.
Striation de l'aire dorsale du propodeum très distincte. Scutum brillant, ponctué.
Pétiole plus court que le basitarse 3, de même longueur que le 2e article du tarse 3.
Tergite I taché de noir à la base, parfois entièrement noir.
Taille moyenne (13-22 mm)…………………………………………… 1. affinis (W. Kirby) (p. 98)
Griffes non dentées…………………………………………………………………………………………………………… 3
Striation de l'aire dorsale du propodeum très fine, souvent plus ou moins effacée en arrière.
Scutum mat à ponctuation espacée. Pétiole beaucoup plus court que le basitarse 3.
Tergite I entièrement rouge, ou peu taché de noir à la base.
Petite taille (10-14 mm)…………………………………………………………………… 2 alpina (Kohl) (p. 98)
Striation de l'aire dorsale du propodeum peu fine.
Scutum grossièrement et densément ponctué, avec des stries en avant sur les côtés.
Pétiole de même longueur que le basitarse 3.
Taille moyenne (15-16 mm) ……………………………………………………… [merceti (Kohl)] (p. 102)
En fait ce critère semble fait pour distinguer alpina de merceti, et pas pour distinguer alpina de toutes les autres, même pas de affinis.
D'ailleurs, pour affinis, il est dit ”pétiole de la même longueur que l'article 2 du tarse 3”, et là, c'est vraiment petit : 66%; moins que ce que je trouve sur mes bestioles.
Je viens de trouver un truc, apparemment, Poladonia hirsuta a ses pulvili rudimentaires voire absent alors que P. affinis et P. alpina l'ont développé.
" La fleur du bouquet fannnnnnnnnnne, et jamais ne renaît ! "
" sanctis recorda sanctis deus rex"
Excellente remarque.
Habituellement, sur photo, je ne me préoccupe pas de ce caractère car il n'est pas visible.
Mais avec les très bonnes photos de Pierre et ta judicieuse demande (au début) de voir les griffes, les détails de la photo 21143 nous montrent bien des pulvulli, comme chez affinis, par exemple. Je confirme que chez hirsuta, il n'y a pratiquement rien.
Donc l'idée de départ de Pierre se confirmerait (ce qui ne m'étonne pas, depuis le temps qu'on connaît son sens de l'observation et son sérieux — au moins dans ce domaine).
Ça nous apprendra qu'en altitude, il faut se méfier des “petites hirsuta”, qui risquent bien d'être des Podalonia alpina, qui s'avèrent donc tout aussi poilues qu’hirsuta (Chose qui n'est pas dite dans le Bitsch).
