[Abemus chloropterus] les petits martiens sont sortis
Animateur : Lysbeth d'Alys
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- Membre confirmé
- Enregistré le : samedi 5 février 2005, 20:22
- Localisation : Ambazac (87)
En fait il y a un des deux liens qui mène à l'interface d'inscription au site.... l'autre marche....
ET bien moi je me suis renseigné en Aquitaine, Patrick Dauphin grand amateur très éclairé de Staph me dit qu'il ne le connait pas et ne l'a jamais rencontré en Aquitaine. La seule possibilité c'est qu'il en traine un d'Aquitaine dans la collection COIFFAIT....
Donc celui lui c'est une très bonne donnée.
Sat ou d'autres des infos sur les données de cette bête en Aquitaine, chez Coiffait ou en périphérie de l'Aquitaine ?
A++
David
ET bien moi je me suis renseigné en Aquitaine, Patrick Dauphin grand amateur très éclairé de Staph me dit qu'il ne le connait pas et ne l'a jamais rencontré en Aquitaine. La seule possibilité c'est qu'il en traine un d'Aquitaine dans la collection COIFFAIT....
Donc celui lui c'est une très bonne donnée.
Sat ou d'autres des infos sur les données de cette bête en Aquitaine, chez Coiffait ou en périphérie de l'Aquitaine ?
A++
David
Balises :
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- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
en dehors des données classiques des vieilles futaies franciliennes... 

Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
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- Membre confirmé
- Enregistré le : samedi 5 février 2005, 20:22
- Localisation : Ambazac (87)
OK d'acc. merci sat pour ces précieuses informations...
J'ai vu que c'était le grand blanc sur le site de l'INPN aussi...
Ce qui est marrant c'est que moi c'est pas du tout en futaie... mais dans un mixte saulaie évoluée avec quelques chênes rares et pas immensément vieux ni grands avec dessous Hedera helix et des petitesdépressions à Juncus articulatus ainsi que des Sphagnum plutôt ombrotrophes...
Donc un habitat très frais et qu'on qualifiera de relativement humide... C'est peut-être les zones refuges de la bête aux latitudes Sud et surtout ce sont des milieux non perturbés depuis... 30, 50, 80 ans peut-être, Ils ont peut-être été anciennement pâturés et exploités pour le bois mais de manière soft au temps où on chassait encore le moustique qu'avec les mains et qu'on maniait la charrue avec les bœufs.
David

J'ai vu que c'était le grand blanc sur le site de l'INPN aussi...
Ce qui est marrant c'est que moi c'est pas du tout en futaie... mais dans un mixte saulaie évoluée avec quelques chênes rares et pas immensément vieux ni grands avec dessous Hedera helix et des petites
Donc un habitat très frais et qu'on qualifiera de relativement humide... C'est peut-être les zones refuges de la bête aux latitudes Sud et surtout ce sont des milieux non perturbés depuis... 30, 50, 80 ans peut-être, Ils ont peut-être été anciennement pâturés et exploités pour le bois mais de manière soft au temps où on chassait encore le moustique qu'avec les mains et qu'on maniait la charrue avec les bœufs.
David
Modifié en dernier par Dge le samedi 24 mai 2008, 10:58, modifié 1 fois.
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- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2007, 14:49
- Localisation : Aisnes
Les 2 exemplaires trouvés le week-end dernier en forêt de Compiègne l'ont été dans une souche en bordure d'étang, donc dans une zone très humide aussi .....
"Celui qui se contredit a plus de chances qu'un autre d'exprimer quelquefois du vrai."
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- Membre confirmé
- Enregistré le : samedi 5 février 2005, 20:22
- Localisation : Ambazac (87)
Dge a écrit :OK d'acc. merci sat pour ces précieuses informations...![]()
J'ai vu que c'était le grand blanc sur le site de l'INPN aussi...
Ce qui est marrant c'est que moi c'est pas du tout en futaie... mais dans un mixte saulaie évoluée avec quelques chênes rares et pas immensément vieux ni grands avec dessous Hedera helix et des petites dépressions à Juncus articulatus ainsi que des Sphagnum plutôt ombrotrophes...
Donc un habitat très frais et qu'on qualifera de relativement humide... C'est peut-être les zones refuges de la bête aux latitudes Sud et surtout ce sont des milieux non perturbés depuis... 30, 50, 80 ans peut-être, Ils ont peut-être été anciennement pâturés et exploités pour le bois mais de manière soft au temps où on chassait encore le moustique qu'avec les mains et qu'on maniait la charrue avec les bœufs.
David
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- Enregistré le : mardi 24 mai 2005, 13:12
Je ne connais rien aux Staphylins mais en tous cas superbe photo !
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- Membre confirmé
- Enregistré le : lundi 18 septembre 2006, 9:31
- Localisation : Var
oui oui on avait compris...Dge a écrit :Dge a écrit :OK d'acc. merci sat pour ces précieuses informations...![]()
J'ai vu que c'était le grand blanc sur le site de l'INPN aussi...
Ce qui est marrant c'est que moi c'est pas du tout en futaie... mais dans un mixte saulaie évoluée avec quelques chênes rares et pas immensément vieux ni grands avec dessous Hedera helix et des petites dépressions à Juncus articulatus ainsi que des Sphagnum plutôt ombrotrophes...
Donc un habitat très frais et qu'on qualifera de relativement humide... C'est peut-être les zones refuges de la bête aux latitudes Sud et surtout ce sont des milieux non perturbés depuis... 30, 50, 80 ans peut-être, Ils ont peut-être été anciennement pâturés et exploités pour le bois mais de manière soft au temps où on chassait encore le moustique qu'avec les mains et qu'on maniait la charrue avec les bœufs.
David
Aquatic abondait en ce sens...
cf:
Aquatic a écrit :Les 2 exemplaires trouvés le week-end dernier en forêt de Compiègne l'ont été dans une souche en bordure d'étang, donc dans une zone très humide aussi .....
par contre, là où il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs, c'est en l'associant à la proximité de la flotte:
une autre explication est que les montées et descentes d'eau les concentrent d'avantage dans certains spots préservés de la noyade.
faut pas oublier que JH Yvinec les a topé en pleine forêt sans flaque à une bonne distance.
pour moi, ils dépendent d'avantage du milieu issu de la pluie de sciure générée par les saprox habitant l'étage d'au dessus dans la chandelle, que d'un milieu littoral, ce n'est pas un Elaphrus.
Quand tous les gros seront maigres, tous les maigres seront morts depuis longtemps...
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- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2007, 14:49
- Localisation : Aisnes
Ils ont peut-être aussi besoin d'un certain degré d'hygrométrie ... je n'ai jamais pensé qu'ils étaient inféodés aux bordures de pièces d'eau Jean-Hervé les ayant effectivement choppé dans des endroits sans mares ou étangs à proximité ....
"Celui qui se contredit a plus de chances qu'un autre d'exprimer quelquefois du vrai."
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- Membre confirmé
- Enregistré le : samedi 5 février 2005, 20:22
- Localisation : Ambazac (87)
lol,Cerdo a écrit :
oui oui on avait compris...
Aquatic abondait en ce sens...
cf:
(C'est juste une erreur de manip... je ne remettais pas le couvert... je vous rassure...

David
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- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 8 décembre 2006, 21:01
- Localisation : Compiègne
'article de ponel et hebrard sur sa présence dans le sud pose certaines hypothèses très intéressantes sur l'écologie de la bestiole dans le sud qui aà mon avis résume assez bien les choses. lisez-le dans l'entomologiste, car je pense qu'il a bien cerné le pb.
P. PONEL et J.-P. HEBRARD. Une localité nouvelle d’Abemus chloropterus (Panzer, 1796) en Basse-Provence [Col. Staphylinidae]. L’Entomologiste, 1997, 53(3)
je m'en suis fait un scan.
si vous avez des ref biblio complémentaires je suis preneur.
Dans le nord, en forêt de Compiègne c'est clairement pas lié à la présence d'eau vu qu'on le trouve sur les beaux monts en abondance alors que c'est un mont. c'est humide car ombragé et forestier. le facteur prépondérant je pense que c'est la matière organique partiellement décomposée et relativement meuble comme au pieds des chandelles, dans les souches, dans les accumulations d'humus.
Il est encore présent cette AM toujours dans les même biotopes.
P. PONEL et J.-P. HEBRARD. Une localité nouvelle d’Abemus chloropterus (Panzer, 1796) en Basse-Provence [Col. Staphylinidae]. L’Entomologiste, 1997, 53(3)
je m'en suis fait un scan.
si vous avez des ref biblio complémentaires je suis preneur.
Dans le nord, en forêt de Compiègne c'est clairement pas lié à la présence d'eau vu qu'on le trouve sur les beaux monts en abondance alors que c'est un mont. c'est humide car ombragé et forestier. le facteur prépondérant je pense que c'est la matière organique partiellement décomposée et relativement meuble comme au pieds des chandelles, dans les souches, dans les accumulations d'humus.
Il est encore présent cette AM toujours dans les même biotopes.