Merci pour eux ! Cela fait toujours plaisir de savoir que l'on est classé dans les irresponsables. Comme beaucoup d'amateurs respectueux de la nature (n'est-ce pas, Yann ?), je n'ai rien contre une protection intelligente, et j'avoue que j'en ai un peu assez des diktats des ayatollahs de la protection, et des inévitables leçons de morale qui en découlent..JM Faton a écrit :Je ne comprend pas qu'un naturaliste responsable puisse le regretter.
Queyras
Animateur : Sans animateur
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- Enregistré le : jeudi 16 décembre 2004, 18:54
- Localisation : Zuydcoote
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- Localisation : New-York (USA)
Je suis bien d'accord avec Dom.
Je ne me sens pas irresponsable quand je collecte quelques bestioles, mais tout simplement passionné.
Mais je crois que nous n'avons malheureusement guère le choix...
Je ne me sens pas irresponsable quand je collecte quelques bestioles, mais tout simplement passionné.
Mais je crois que nous n'avons malheureusement guère le choix...

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- Membre confirmé
- Enregistré le : mercredi 12 octobre 2005, 14:14
- Localisation : Niort 79 - Poitou-Charentes - France
legal ou le gout?
et puis va dire à une bestiole qui est protégée & qui est morte dans ton piège qu'il ne fallait pas qu'elle y rentre !
et on ne va pas la mettre à la poubelle pour éviter de tomber sous le joug de la loi !!!
alors soit on applique
soit les textes législatifs gagnent en souplesse (et c'est à nous de faire changer çà !) 

et on ne va pas la mettre à la poubelle pour éviter de tomber sous le joug de la loi !!!



hExApOdA 
-->"on n'est clair qu'à la condition d'être obscur." Fabre
-->"INSECTA esse PERFECTA." Aldrovand, détourné par Paulian
--> courreur de bouses et autres fèces en poitou-charentes + vendée et ailleurs aussi !!!

-->"on n'est clair qu'à la condition d'être obscur." Fabre
-->"INSECTA esse PERFECTA." Aldrovand, détourné par Paulian
--> courreur de bouses et autres fèces en poitou-charentes + vendée et ailleurs aussi !!!
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- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 25 février 2005, 12:40
- Localisation : normandie 27 Muids
Etudier c'est comprendre le terrain, comment protéger de facon inteligente si on ne comprend pas .Pour connaitre se qui se passe nous sommes bien obligé de parcourir le terrain si celui ci nous est fermé qui va compter les isards et piafs divers qui constatera que telles petites fleurs deviennent envahissantes ou bien régressent. Les amateurs que nous sommes forment une enorme entreprise de relevées de données qu'aucune administration ne pourra s'offrir en ces temps de restriction budgetaire. Un bon outil de rassemblement de données pourrait etre se forum ou un machin de se genre. Il est vrai qu il est facile d identifier des oiseaux ou des mammifères a vue alors que l'entomo est obigé de faire des prelévements. Je commence (a leur demande) un inventaire entomo sur la réserve ornithologique des boucles de la seine et il ne fut pas facile de leur faire comprendre l obligation de pélevement ( et la j'en ais entendu de savoureuses " vous ne pouvez pas les remètre sur le terrain apres détermination?" ) pas trés utile apres disection. Je pense que les naturalistes sont des gens respossables ils l'on prouvé en tirant les sonnettes d'alarme et pour ça il a bien fallu qu'ils soient sur le terrain et aujour dhui on veux leur interdir leurs escapades. Alors oui ces zones qui nous sont fermées risquent bien de devenir zones mortes ou l'on aura loupé l objectif conservatoir
La bigamie c'est quand on a deux femmes, la monotonie c'est quand on n'en a qu'une. P.Desproges
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- Membre confirmé
- Enregistré le : samedi 25 novembre 2006, 16:18
- Localisation : Drôme
Je constate que mes messages ont été interprétés comme une sorte d'agression
? Milles excuses
. Je voulez simplement exprimer un point de vu personnel et avoir une vision des problèmes sous un autre angle. De ce point de vu, les réactions des uns et des autres expriment un grand malaise dès que l'on évoque les mesures de protection : espèces protégées, réserves, natura 2000, etc.
J'avais complètement sous estimé ces ressentiments, car en fait, ils sont rarement exprimés clairement.
Dom", tu aurais tord de penser que je suis un dangereux intégriste, alors qu'au contraire en m'incrivant sur le forum ouvertement, je souhaite échanger librement pour faire progresser les mentalités des uns et des autres, y compris mon propre point de vu !
Cependant, les critiques sont tellement nombreuses et outrancières que je ne sais par quel bout commencer
Bien cordialement,
JM


J'avais complètement sous estimé ces ressentiments, car en fait, ils sont rarement exprimés clairement.
Dom", tu aurais tord de penser que je suis un dangereux intégriste, alors qu'au contraire en m'incrivant sur le forum ouvertement, je souhaite échanger librement pour faire progresser les mentalités des uns et des autres, y compris mon propre point de vu !
Cependant, les critiques sont tellement nombreuses et outrancières que je ne sais par quel bout commencer

Bien cordialement,
JM
La faune de la Drôme vous plait ? ... cliquez sur MP.
L’Animalcule Libellule, Bidule des Campanules, Copule dans la Canicule, au milieu des Fuligules. Son Ovule Tintinnabule, il ne lui manque pas une Virgule.
L’Animalcule Libellule, Bidule des Campanules, Copule dans la Canicule, au milieu des Fuligules. Son Ovule Tintinnabule, il ne lui manque pas une Virgule.
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- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
natura 2000 et protection... voici deux terme dont l'association est à proscrire. Natura 2000 est de la conservationJean-Michel FATON a écrit :dès que l'on évoque les mesures de protection : espèces protégées, réserves, natura 2000, etc.
Rappel des trois volets du droit de l'environnement restreint à la biodiversité :
inventaire
conservation
protection
Je ne dis pas que les réserves sont de mauvaises choses, je dis que l'amalgame faunistique provoque un vide de connaissance sur les invertébrés en général et les réserves devraient plutôt promouvoir les études de ces groupes que de les freiner.
Ensuite, il y a l'hypocrisie chasse, pêche et agriculture sur ces espaces. Comment gérer quand un nombre incontrôlé du gestionnaire vient tout brouter durant une durée indéterminée ? Comment protéger la faune quand des chiens de chasse ou de berger arpentent le terrain sans restriction ? Comment avoir un peuplement piscicole autochtone et remarquable quand la gestion des espaces aquatiques est livré aux associations de pêche sans que le gestionnaire puisse dire quoi que ce soit (et les introduction de poisson de pêche sportive sont nombreuses) ? Quel est le poids, l'impact même, qu'il soit biologique, écologique ou philosophique, du prélèvement volontaire d'une poignée d'insectes au regard de ces éléments ?
Ce n'est pas un naturaliste responsable ou irresponsable qui te parle Michel. C'est un ingénieur écologue qui a fait de la gestion environnementale et qui maintenant pilote des programmes d'inventaire. Très tôt, dans le Loiret, sur les sites que je gérais, j'ai encouragé les entomos à venir prospecter. Avec pour seule condition de fournir les données en retour. Ce partenariat a été étendu à toute la région juste avant mon départ. Et tout le monde y gagne.
Imagines-tu cela possible sur une réserve ?
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
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- Membre confirmé
- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : New-York (USA)
Je ne pense pas que le malaire soit le sentiment qui prédomine, mais plutôt la frustration.
L'amateur d'insectes (je préfère ce terme à celui d'entomologiste qui sous-entend une vocation et une exploitation scientifique des récoltes), que je suis,est déçu, car comme il a été dit, il lui devient quasiement impossible de préléver quoi que ce soit dans ds zones de plus en plus vastes.
On voit en lui un dangereux déprédateur, alors que moi je n'y vois qu'un passionné, promoteur de l'amour de la nature et de sa protection, promoteur de la diffusion de connaissances sur un monde méconnu du grand publique.
Voilà. En revanche, je pense que nous sommes tous d'accord pour condamner les actes de pillage, ou de récoltes à but commerciale, attitudes qui ont pu ammener à classer l'entomo amteur dans la catégorie des hooligans.
L'amateur d'insectes (je préfère ce terme à celui d'entomologiste qui sous-entend une vocation et une exploitation scientifique des récoltes), que je suis,est déçu, car comme il a été dit, il lui devient quasiement impossible de préléver quoi que ce soit dans ds zones de plus en plus vastes.
On voit en lui un dangereux déprédateur, alors que moi je n'y vois qu'un passionné, promoteur de l'amour de la nature et de sa protection, promoteur de la diffusion de connaissances sur un monde méconnu du grand publique.
Voilà. En revanche, je pense que nous sommes tous d'accord pour condamner les actes de pillage, ou de récoltes à but commerciale, attitudes qui ont pu ammener à classer l'entomo amteur dans la catégorie des hooligans.
Modifié en dernier par Yann le jeudi 15 mars 2007, 13:08, modifié 1 fois.
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- Membre confirmé
- Enregistré le : jeudi 16 décembre 2004, 18:54
- Localisation : Zuydcoote
Jean-Michel, ne te crois pas personnellement visé par mes propos un peu acides mais certainement pas outranciers !
Ce n'est pas la première fois que ce genre de sujet est abordé sur le forum, et que les divergences de vues entre adeptes de la conservation et adeptes de la protection apparaissent, chacun ayant ses bonnes raisons. Mais quels que soient la pédagogie et le ton employés, ils ne mettront jamais tout le monde d'accord.
Ce que comme d'autres je réprouve (et là on s'éloigne vraiment du Queyras), c'est l'ostracisme, voire le mépris dont sont victimes les simples passionnés d'entomologie, et le fait que faute d'avoir un objectif scientifique reconnu, ils soient le plus souvent considérés comme de dangereux prédateurs-pilleurs. Cet ostracisme existe entre "collègues" pros ou pas d'ailleurs, mais aussi venant de l'Administration.
C'est risible, mais même le vocabulaire courant est touché : les scientifiques font des inventaires, prélèvent, établissent des collections de référence, les amateurs piègent n'importe comment, tirent sur tout ce qui bouge et capturent sans discernement, uniquement pour aligner des bêtes épinglées dans des cartons !
Je n'ai rien contre les scientifiques ! Je l'ai été dans un passé lointain, mais dans des thèmes moins polémiques. C'est vrai que l'hydrogénation catalytique des distillats pétroliers du Qatar et le steam-cracking n'ont guère de dimension politique
Ce n'est pas la première fois que ce genre de sujet est abordé sur le forum, et que les divergences de vues entre adeptes de la conservation et adeptes de la protection apparaissent, chacun ayant ses bonnes raisons. Mais quels que soient la pédagogie et le ton employés, ils ne mettront jamais tout le monde d'accord.
Ce que comme d'autres je réprouve (et là on s'éloigne vraiment du Queyras), c'est l'ostracisme, voire le mépris dont sont victimes les simples passionnés d'entomologie, et le fait que faute d'avoir un objectif scientifique reconnu, ils soient le plus souvent considérés comme de dangereux prédateurs-pilleurs. Cet ostracisme existe entre "collègues" pros ou pas d'ailleurs, mais aussi venant de l'Administration.
C'est risible, mais même le vocabulaire courant est touché : les scientifiques font des inventaires, prélèvent, établissent des collections de référence, les amateurs piègent n'importe comment, tirent sur tout ce qui bouge et capturent sans discernement, uniquement pour aligner des bêtes épinglées dans des cartons !
Je n'ai rien contre les scientifiques ! Je l'ai été dans un passé lointain, mais dans des thèmes moins polémiques. C'est vrai que l'hydrogénation catalytique des distillats pétroliers du Qatar et le steam-cracking n'ont guère de dimension politique

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- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
lesw réserves permettent l'acivité cynégétique sur leurs territoire. Il n'y a pourtant aucun intérêt scientifique à ces prélèvement, juste une activité de plaisir pour ces adeptes. Je pense qu'en cas de demande amateur, il faut citer cet exemple et la pêche si il ya lieu, pour justifier qu'il serait inique, au regard de l'idéal d'égalité de notre nation, de refuser une autorisation de capture entomologique, à concurence d'une ceratine quantité (pour la ceuillette, la quantité généralement admise est la poignée. Pour le insectes, ça fait déja un joli lot !)Dom' a écrit :C'est risible, mais même le vocabulaire courant est touché : les scientifiques font des inventaires, prélèvent, établissent des collections de référence, les amateurs piègent n'importe comment, tirent sur tout ce qui bouge et capturent sans discernement, uniquement pour aligner des bêtes épinglées dans des cartons !
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
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- Animateur—Admin-galerie
- Enregistré le : vendredi 22 avril 2005, 17:34
- Localisation : MIDI-PYRENEES (sud-Occitanie).
Juste un mot dans ce X-ième débat :
La position des administrations vis-à-vis des "petites bêtes" est le reflet de leur méconnaissance de l'intérêt que l'étude de celles-ci peut représenter pour comprendre les mécanismes de fonctionnement de la biomasse et pour connaître la biodiversité réelle d'un biotope !
Je l'ai déjà écrit : aucune espèce d'insectes de petite taille n'est protégée par les textes réglementaires ...... c'est assez révélateur ...
Quid des études sur l'utilité des nécrophages comme fossoyeurs des cadavres ou descoprophages enfouisseurs des déjections dans les alpages ?
Il y a donc matière à réflexion sur la gestion des réserves, parcs et autres "chasses gardées" et Sat' a, à mon sens, raison de prendre l'exemple des activités halieutiques et cynégétiques pour étayer le fait qu'il serait inique de ne pas autoriser aussi l'exercice d'une "entomologie encadrée" dans ces lieux réglementairement protégés ...
La position des administrations vis-à-vis des "petites bêtes" est le reflet de leur méconnaissance de l'intérêt que l'étude de celles-ci peut représenter pour comprendre les mécanismes de fonctionnement de la biomasse et pour connaître la biodiversité réelle d'un biotope !
Je l'ai déjà écrit : aucune espèce d'insectes de petite taille n'est protégée par les textes réglementaires ...... c'est assez révélateur ...

Quid des études sur l'utilité des nécrophages comme fossoyeurs des cadavres ou des
Il y a donc matière à réflexion sur la gestion des réserves, parcs et autres "chasses gardées" et Sat' a, à mon sens, raison de prendre l'exemple des activités halieutiques et cynégétiques pour étayer le fait qu'il serait inique de ne pas autoriser aussi l'exercice d'une "entomologie encadrée" dans ces lieux réglementairement protégés ...

Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.