Comme le soulignait Axel, le Grenelle souhaite restaurer les continuités écologiques pour que les échanges génétiques se fassent par eux même. Attention à ne pas dévier les termes des textes. Et des sous-espèces voir des espèces sont souvent
cryptiques (elles sont jumelles d'un point de vue physique), les génitalias et parfois seulement les analyses des génotypes permettent de les dissocier. J'ai pas d'exemple pour les papillons mais pour les chauves-souris, il y a l'exemple du Murin de Natterer pour lequel on considérait que dans certains coins du sud il y avait une sous-espèce. Finalement, on se retrouve avec deux bonnes espèces après analyse génétique : le Murin de Natterer et le Murin d'Escalera (peut-être une troisième chez les turques mais je n'ai pas lu l'étude).
Et puis il faut pas oublier le principe de précaution, on n'est plus au temps des cabinets de curiosités où les sociétés d'histoires naturelles offrait une récompense au "naturaliste" ayant réussi l'acclimatation d'une nouvelle espèce sur le territoire : résultat des courses prolifération d'espèces exotiques envahissantes. Le "naturaliste" a volontairement affranchi les
exogènes de la barrière de la distance et de la capacité de dissémination.
Bref, vaste sujet sur lequel on pourrait épiloguer pendant des heures. Mais je suis sure qu'au final liménitis saura faire le choix qui est le bon ! Bon courage pour l'élevage en tous cas, le peu de fois où j'ai essayé les lycénes, les chenilles ce sont enfuies où ce sont mangées entre elles.
Bye.
PS : Mathurin j'espère que t'es content de toi ! sale mayennais barbu (moi aussi je t'aime bien

)
En entomologie comme au rugby tout est dans la minutie.