[Dinocampus coccinellae] Sortie de son cocon

[Bilule]

N'est-ce pas plutôt la 2ème subdiscale?

Euh, oui, pour sûr. En fait j'ai même plutôt l'habitude à l'appeler 2Cu pour 2e cubitale. On a donc le choix dans les nomenclatures, mais ce n'est sûrement pas la 2e submarginale ...

Tu l'appelles comme tu veux quand tu te parles à toi-même, mais dans la littérature (et sur le forum) on la trouve sous les noms de subdiscale, subdiscoïdale et brachiale.
La 2ème cubitale, que l'on trouve sous les noms de 2ème submarginale, 2ème radiomédiale, ou aréole (chez les Ichneumonidae), n'entre pas en jeu ici.
Enfin... peut-être que je me goure moi aussi

[Rapha1]

Bravo, vous avez trouvé !

et la dernière abscisse de la Rs qui est franchement orientée vers l'avant.

et bien courbe (il s'agit de la cellule marginale, pour ceux qui ne connaissent pas les noms de nervure)

et aussi la cellule sub discale ouverte, dont l'ouverture est désigné par une flèche ici : https://www.galerie-insecte.org/galerie ... caflec.jpg

Par contre la présence ou pas de la vrai cellule submarginale, ne semble pas être un caractère discriminant pour cette sous-famille


Donc, il s'agissait bien d'un cocon situé sous une coccinelle....une fois le développement du parasitoïde terminé, la larve sort
par l'arrière et tisse son cocon dessous ( en lui donnant l'aspect d'une petite capsule allongée rigide et fixé par des fibres sur la feuille). Le parasitoïde s'appele Dinocampus coccinellae, et ne s'attaque pas seulement a une grande varièté de coccinelles mais aussi a des chrysomelless

Sur le même sujet : Sujet: [Dinocampus coccinellae] Une coccinelle scotchée !

[latique]

Bonjour,

J'en ai vu une dîner au campus, isn't it ?

C'est bien la peine que je m'escagasse à faire des jeux de mots foireux

[Paskal]

Tu l'appelles comme tu veux quand tu te parles à toi-même, mais dans la littérature (et sur le forum) on la trouve sous les noms de subdiscale, subdiscoïdale et brachiale.

Tu as pas tort, mais ça laisse tout de même un trop vaste choix de nomenclatures disponibles. Peut être qu'on devrait essayer de normaliser ça sur le forum.

La 2ème cubitale, que l'on trouve sous les noms de 2ème submarginale, 2ème radiomédiale, ou aréole (chez les Ichneumonidae), n'entre pas en jeu ici.
Enfin... peut-être que je me goure moi aussi

Là par contre tu te plantes. Ou bien Sharkey se plante aussi. Pour les Braco c'est sa nomenclature que j'utilise.

[Gilles Jardinier]

Enfin, Une vraie querelle de spécialistes
ça faisait longtemps qu'on en avait perdu la saveur, manque que le latin

Bravo à toi, Rapha, la photo est très bonne, ça aide !
moi qui n'aime pas déterminer sur des bêtes mortes, ...

Il est bien trouvé, ton jeu de maux, Eugène

[Paskal]

Par contre la présence ou pas de la vrai cellule submarginale, ne semble pas être un caractère discriminant pour cette sous-famille

Je suis pas sûr de savoir laquelle tu désignes comme ça, et si je refais une boulette je vais me faire taper sur les doigts par Bilule C'est laquelle la vraie submarginale ?
Sinon, pour les Euphorinae, aucun caractère de la nervation alaire n'est discriminant à lui tout seul. D'autres sous familles ont une brachiale ouverte à l'apex ou une nervure Rs courbée vers l'avant. C'est l'association des deux qui nous dévoile un Euphorinae.

[Rapha1]

Je parlais de la 2eme submarginale (ou cubitale) celle qui est présente chez les Braconinae (et autres sous-familles) mais elle semble pouvoir l'être aussi chez certains Euphorinae...

Tu ne vois toujours pas ?

[Paskal]

Tu parles de l'aréole ? Ce terme est également utilisable chez les Braconidae, même si c'est beaucoup moins commun que chez les ichneumons. Cette cellule est effectivement fermée chez certains Euphorinae, en particulier les Meteorus qui sont en général considérés comme faisant partie de cette sous famille, ou encore les Chrysopophthorus qui sont des spécialistes des Neuroptera.
Mais pour la plupart des Euphorinae, la cellule est ouverte (= la nervure r-m est absente)

[latique]

Il est bien trouvé, ton jeu de maux, Eugène

Merci Gilles, enfin un fin connaisseur !

[pierred]

Eugène,

Je l'avais trouvé tellement bien que cela m'avait cloué le bec. Je suis donc resté coi.