[Lymantria dispar] un gros Noctuidae ?

[tcand]

Elle continue apparemment à émettre des phéromones pendant l'accouplement

Pas forcément, peut-être aussi une rémanence des phéromones, le male qui est rentré dans ma poche était atiré par la boite dans laquelle il n'y avait plus la (en train de s'acoupler un peu plus loin)

[JeanAlain]

Wahoo , ça marche super bien. J'ai eu une femelle d'un élevage et l'ai emporté dans un bocal avec moi, dans un bois où j'avais repéré des mâles auparavant.

C'est vrai et ça marche pour de nombreuses espèces d'hétérocères, en fait je pense pour toutes celles dont le mâle a les antennes "plumeuses".
Dans le cadre de notre cartographie régionale, j'ai déjà testé avec quelques espèces de familles variées, Saturnia pavonia, Endromis versicolora, Orgyia recens, Rhagades pruni et ça marche aussi.

Pas forcément, peut-être aussi une rémanence des phéromones, le mâle qui est rentré dans ma poche était attiré par la boite dans laquelle il n'y avait plus la (en train de s'accoupler un peu plus loin)

Oui et ce phénomène avait été remarqué en premier par Jean-Henri Fabre dans un chapitre qu'il a appelé "la nuit du grand Paon".
Hormis ce phénomène de rémanence, et pour l'avoir testé, je pense que l'attraction à proprement parler de la femelle cesse quasiment dès l'accouplement. Mais elle persiste quelque temps sur les tissus qui ont été imprégnés de la phéromone : je l'ai vécu personnellement l'an passé à Noirmoutier (Vendée) où un mâle de Saturnia pavonia a essayé pendant une minute de "s'accoupler" avec mon pantalon !!!

Même chose pour Saturnia pavonia, quatre mâles ont accouru autour de la belle 5 min après l'avoir mise dehors. C'est vraiment beau à voir.

Oui et c'est spectaculaire. Dans notre département, pour cette espèce, ça marche un peu partout, plutôt en fin d'après-midi, et quel que soit l'endroit où l'on pose la cage avec la vierge captive, les surgissent de nulle part en quelques minutes. C'est là qu'on voit que cette espèce est répandue partout, alors que l'on ne voit quasiment jamais les mâles ...