- ANNÉE 2011 - Récompense pour un chercheur
- Edward Wilson récompensé pour ses recherches sur les fourmis - Ce scientifique de 81 ans a été l’un des premiers à avoir analysé le comportement social des fourmis. A travers ses études, il a montré qu’elles utilisaient la
phéromone , une substance chimique, pour communiquer et se diriger. Conservateur d’entomologie au Museum de zoologie comparée d’Harvard, il s’est aussi intéressé aux scarabées. A travers ses livres « The Diversity of Life », « Biophilia » et « The Naturalist », il a souhaité alerter sur les pertes de diversité animale créées par l’activité humaine.
Par Neoplanete, TerreTv, 22 février 2011 —> ICI
"Le seigneur des fourmis" remporte un prix pour l'environnement - Un biologiste américain reconnu, surnommé le "seigneur des fourmis" pour ses recherches novatrices sur ces insectes, a été récompensé en Espagne par un prix d'une valeur de 400.000 euros pour l'ensemble de sa carrière. Le biologiste a aussi inventé et vulgarisé le terme "biodiversité", selon le jury. 7sur7.be, 10 février 2011 —> ICI
Article original :
BBVA Foundation Frontiers of Knowledge Award for Edward O. Wilson, known as the father of Biodiversity
ICI
- Edward Wilson récompensé pour ses recherches sur les fourmis - Ce scientifique de 81 ans a été l’un des premiers à avoir analysé le comportement social des fourmis. A travers ses études, il a montré qu’elles utilisaient la
[Hyménoptères] Entomo-actualités
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Bernadette C.
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- ANNÉE 2011 - L’invasion des fourmis de feu retracée
- L’invasion des fourmis de feu retracée - Il existe 266 espèces de fourmis du genre Solenopsis dans le monde. Parmi elles, les fourmis de feu, rouges et très agressives, ont su coloniser plusieurs pays en à peine cent ans. Afin de retracer l'histoire de cette propagation, des chercheurs ont analysé l'ADN de 2144 colonies de ces fourmis de feu recueillies sur 75 sites différents (États-Unis, Australie, Chine, etc.). Un travail colossal (publié dans la revue Science le 24 février) qui a permis de mettre en évidence le premier groupe de fourmis de feu à l'origine de la migration de toutes les autres : une colonie partie d'Argentine. Romain Lejeune, CSI Science Actualités, 4 mars 2011 —> ICI
Résumé de l'article original :
« Global Invasion History of the Fire Ant Solenopsis invicta »,
Science 25 février 2011: Vol. 331 no. 6020 pp. 1066-1068
ICI
Hymenoptera > Formicidae > Solenopsis sp.
Photo Guillaume Jacquemin - Galerie insecte.org - Réf. : 66715
- L’invasion des fourmis de feu retracée - Il existe 266 espèces de fourmis du genre Solenopsis dans le monde. Parmi elles, les fourmis de feu, rouges et très agressives, ont su coloniser plusieurs pays en à peine cent ans. Afin de retracer l'histoire de cette propagation, des chercheurs ont analysé l'ADN de 2144 colonies de ces fourmis de feu recueillies sur 75 sites différents (États-Unis, Australie, Chine, etc.). Un travail colossal (publié dans la revue Science le 24 février) qui a permis de mettre en évidence le premier groupe de fourmis de feu à l'origine de la migration de toutes les autres : une colonie partie d'Argentine. Romain Lejeune, CSI Science Actualités, 4 mars 2011 —> ICI
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- ANNÉE 2011 - Quatre baptêmes en hommage à des fourmis zombifiées
- De nouveaux champignons hallucinogènes découverts chez des fourmis-zombis !
Les fourmis aussi peuvent être sous l’influence de champignons hallucinogènes modifiant leur comportement. Quatre nouvelles espèces de ces microorganismes, toxiques pour l’insecte, ont même été découvertes dans la forêt amazonienne. Chacun d’entre eux attaque une espèce particulière de fourmis (Camponotus rufipes, C. balzani, C. melanoticus ou C. novogranadensis), et ont naturellement été baptisés en hommage à leur hôte (Ophiocordyceps suivi du nom de la fourmi légèrement revisité).
Une fois infectés par les spores du champignon et par un procédé encore mystérieux, les insectes deviennent comme possédés et se mettent à la recherche d’un arbuste particulier. Ils y grimpent et ne s’intéressent qu’à certaines feuilles aux caractéristiques très précises : situées à 25 centimètres du sol et exposées au nord ou au nord-ouest.
Avant de mourir, la fourmi s’accroche à la face inférieure de la feuille et plante ses mandibules dans la nervure principale. Alors que les molécules chimiques produites par cette plante sont nocives pour la fourmi et la tuent, le champignon, lui, est ravi. Il se multiplie, faisant du pauvre insecte une usine de fabrication et de dissémination des spores, qui sera opérationnelle pendant près d’un an.
Claire Peltier, Futura-Sciences, 7 mars 2011 —> ICI
Article original :
Evans HC, Elliot SL, Hughes DP (2011),
« Hidden Diversity Behind the Zombie-Ant Fungus Ophiocordyceps unilateralis: Four New Species Described from Carpenter Ants in Minas Gerais, Brazil »
PLoS ONE 6(3): e17024.
ICI
Hymenoptera > Formicidae > Camponotus sp.
Photo lauriaut - Galerie insecte.org - Réf. : 38155
- De nouveaux champignons hallucinogènes découverts chez des fourmis-zombis !
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- ANNÉE 2011 - Abeilles et Nations unies
- L'ONU alarmée par la très forte mortalité des abeilles - L'ONU a exprimé jeudi sa grande préoccupation face à la très forte mortalité des abeilles qui dans de nombreuses régions du monde succombent aux effets de la pollution et des pesticides notamment. Ce phénomène est principalement observé dans les pays industrialisés de l'hémisphère nord, explique le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) dans un rapport publié jeudi. AFP, France 24, 10 mars 2011 —> ICI
Article original :
« Global Honey Bee Colony Disorder and Other Threats to Insect Pollinators »,
© UNEP 2010 - UNEP Emerging Issues: Global Honey Bee Colony Disorder and Other Threats to Insect Pollinators.
—> ICI
Hymenoptera > Apidae > Apis mellifera
Photo Phil - Galerie insecte.org - Réf. : 54798
- L'ONU alarmée par la très forte mortalité des abeilles - L'ONU a exprimé jeudi sa grande préoccupation face à la très forte mortalité des abeilles qui dans de nombreuses régions du monde succombent aux effets de la pollution et des pesticides notamment. Ce phénomène est principalement observé dans les pays industrialisés de l'hémisphère nord, explique le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) dans un rapport publié jeudi. AFP, France 24, 10 mars 2011 —> ICI
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- ANNÉE 2011 - Les abeilles protègent leur ruche contre les pesticides
- les abeilles reconnaissent les pesticides et l’isolent - Le phénomène avait été rapporté pour la première fois dans une revue scientifique spécialisée en 2009 (1). Mais depuis, il a été observé à maintes reprises par plusieurs scientifiques et experts : des abeilles «enterrent» des alvéoles pleines de pollen contaminé pour les rendre hors-service et ainsi protéger le reste de la ruche. Les scientifiques ont trouvé que le pollen contenu dans ces alvéoles «ensevelis» contenaient des niveaux de pesticide bien plus élevés ainsi que d’autres composés chimiques potentiellement dangereux que dans le pollen des autres alvéoles.
La revue de web par Slate, 5 avril 2011 → ICI
Source : The Guardian "Bees in freefall as study shows sharp US decline" → ICI
(1) "Entombed Pollen”: A new condition in honey bee colonies associated with increased risk of colony mortality"
Journal of Invertebrate Pathology. Volume 101, Issue 2, June 2009, Pages 147–149. → ICI
- les abeilles reconnaissent les pesticides et l’isolent - Le phénomène avait été rapporté pour la première fois dans une revue scientifique spécialisée en 2009 (1). Mais depuis, il a été observé à maintes reprises par plusieurs scientifiques et experts : des abeilles «enterrent» des alvéoles pleines de pollen contaminé pour les rendre hors-service et ainsi protéger le reste de la ruche. Les scientifiques ont trouvé que le pollen contenu dans ces alvéoles «ensevelis» contenaient des niveaux de pesticide bien plus élevés ainsi que d’autres composés chimiques potentiellement dangereux que dans le pollen des autres alvéoles.
- Des guêpes chasseuses aux abeilles mangeuses de pollen
- Une étude décrypte l'évolution des abeilles - Les abeilles sont les descendantes de guêpes qui, il y a plus de 120 millions d’années, ont abandonné leur régime carnivore pour se nourrir de pollen. Les recherches menées par Christophe Praz maître assistant au Laboratoire d'entomologie évolutive de l’Université de Neuchâtel, en collaboration avec des chercheurs de l’universités de Cornell (USA) mettent en évidence un groupe très ancien d'abeilles qui constitue une sorte de chaînon manquant entre les guêpes et les abeilles. Ce groupe, qui existe depuis plus de 120 millions d'années, est limité, encore aujourd’hui, aux déserts d'Afrique australe (Namibie et Afrique du Sud) et de l'Atacama (Chili).
Université de Neuchâtel, 13 avril 2011 —> ICI
Source :
Jessica R. Litman, Bryan N. Danforth, Connal D. Eardley, and Christophe J. Praz
Why do leafcutter bees cut leaves? New insights into the early evolution of bees
Proc R Soc B 2011 : rspb.2011.0365v1-rspb20110365.
ICI
- Une étude décrypte l'évolution des abeilles - Les abeilles sont les descendantes de guêpes qui, il y a plus de 120 millions d’années, ont abandonné leur régime carnivore pour se nourrir de pollen. Les recherches menées par Christophe Praz maître assistant au Laboratoire d'entomologie évolutive de l’Université de Neuchâtel, en collaboration avec des chercheurs de l’universités de Cornell (USA) mettent en évidence un groupe très ancien d'abeilles qui constitue une sorte de chaînon manquant entre les guêpes et les abeilles. Ce groupe, qui existe depuis plus de 120 millions d'années, est limité, encore aujourd’hui, aux déserts d'Afrique australe (Namibie et Afrique du Sud) et de l'Atacama (Chili).
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- ANNÉE 2011 - La vision dorsale des abeilles
Comment les abeilles adaptent-elles leur vitesse pour éviter les obstacles ? À l'inverse des humains, les abeilles sont dotées d'une vision dorsale leur permettant d'esquiver les obstacles situés au-dessus de leur tête. Cette vision dorsale participe-t-elle au contrôle de leur vitesse ? Eh bien oui ! L'abeille se révèle capable d'ajuster sa vitesse en fonction des distances qui la séparent des obstacles, y compris dorsaux. Cela lui est possible grâce au défilement visuel perçu, notamment au-dessus de sa tête. C'est ce que viennent de démontrer expérimentalement des bioroboticiens de l'Institut des sciences du mouvement (CNRS / Université de la Méditerranée). Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont, au préalable, modélisé la navigation en vol de cet insecte dans les trois dimensions. Leurs travaux sont publiés le 12 mai 2011 dans la revue PLoS One.
CNRS, 12 mai 2011 → ICI
Article original :
Honeybees' speed depends on dorsal as well as lateral, ventral and frontal optic flows.
G. Portelli, F. Ruffier, F. Roubieu, N. Franceschini. PLoS One, 12 mai 2011.
ICI
Hymenoptera > Apidae > Apis mellifera
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LES ACTUS 2012 sont sur :
→ EntomoNews
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Sujet du 31 juillet 2012 sur le forum Apocrites :
→ Vraie cause de la disparition des abeilles ?
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Bernadette C.