En l'absence de nom d'espèce, je peux pas te dire précisément ce qu'elle parasite. La liste complète des hôtes connus de Lissonota compte tout de même 313 espèces hôtes très variées (majoritairement lépido mais également des coléo, des diptères et des araignées). Avec un ovipositeur de cette taille là il y a fort à parier qu'elle traque plutôt du xylophage que des mineuses d'ailleurs.
Aubert, dans son inventaires des ichneumons des Bouches du Rhône (1963), cite trois Lissonota (bellator, culiciformis et picticoxis). Comme j'ai malheureusement pas les descriptions, ça fait toujours trois de trop... et je compte pas celles qu'il a pas vues.
J'ai rien trouvé sur ses aptitudes à la nage.
Heureux celui qui sait rire de lui-même, car il n'a pas fini de s'amuser.
Bonsoir tout le monde. Il s'agit bien d'une femelle du genre Lissonota. En fait il existe une bonne clé (en français pour une fois) pour les déterminer, à savoir la clé de J.F. Aubert dans son bouquin "Les ichneumonides ouest-paléarctiques et leurs hôtes". Les critères sont souvent subtils avec beaucoup de "plus ou moins ceci, plus ou moins celà". Les couleurs bien que parfois variables sont toutefois utilisables. Mais surtout, il faut pouvoir juger de la micro sculpture des tergites (plus ou moins ponctué, plus ou moins chagriné etc). La forme des tergites est importante (carrés, transverses, alongés), ainsi que l'arrière de la tête qui est plus ou moins rétrécie. La longueur de l'ovipositeur, la taille des griffes et bien d'autres choses encore. Les photos ne nous permettent guère d'aller plus loin puisqu'on ne voit pas assez bien la fameuse ponctuation des tergites et se lancer dans des suppositions ne mènerait pas bien loin. Un autre genre important des Banchinae est le genre Glypta dont les tergites ont un relief particulier très caractéristique. La aussi la clé d'Aubert permet d'arriver à l'sp (si on a la bête sous la bino)...
Amicalement,
Thierry
N'ayez pas peur de la perfection, vous ne l'atteindrez jamais ! (Salvador Dali)