
[Calopteryx sp.] Elle m'étonne.
Animateur : Bertrand P
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- Localisation : Deux Sèvres (Niort)
Elle m'étonne.
Intéressant les détails sur la cire... a-t-on des références sur le sujet 

Cyrille Deliry - Niort (Deux-Sèvres)
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Elle m'étonne.
Pour moi ce n'est pas une xantho. La première bande jaune sur toutes nos femelles est complète, là elle est incomplète...
Pierre
Pierre
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Elle m'étonne.
C'est bien ce que j'avais relevé dans mon échange avec Renaud.
Mais on fait quoi du ratioptérostigma / nodus ou / apex ... ?
Quel est le critère fiable dans ce cas ? Pourquoi se fier plus à la couleur de lasuture qu'à la position du ptérostigma ?
Je veux bien croiser les critères avec la face inférieure duthorax , mais cela exige la capture, qui m'amuse très peu. A-t-on l'assurance que ce critère est plus fiable?
Je comprends bien que les 3 critères croisés doivent donner l'assurance de la bonne détermination. En principe...
Mais il serait préférable que les guides ou aide à la détermination le précise. Et précise, ce serait encore mieux pour les débutants, qu'aucun critère isolé ne vaut sans recoupement.
Cette lacune est présente dans de nombreux cas.
Mais on fait quoi du ratio
Quel est le critère fiable dans ce cas ? Pourquoi se fier plus à la couleur de la
Je veux bien croiser les critères avec la face inférieure du
Je comprends bien que les 3 critères croisés doivent donner l'assurance de la bonne détermination. En principe...
Mais il serait préférable que les guides ou aide à la détermination le précise. Et précise, ce serait encore mieux pour les débutants, qu'aucun critère isolé ne vaut sans recoupement.
Cette lacune est présente dans de nombreux cas.

Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
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- Enregistré le : lundi 27 novembre 2006, 12:20
- Localisation : Deux Sèvres (Niort)
Elle m'étonne.
Je ne l'ai pas dit ici, mais pour partie dans d'autres messages : il faut se référer à un échantillon de la population pour conclure sur les femelles, même si souvent une seule femelle permet de donner l'espèce, elle ne confirmera pas la sous-espèces et dans le cas présent le xanthostoma... on ne pourra vraisemblablement pas conclure car :
* Les éléments photographiques sont insuffisants quoique bien construits,
* Je suis bien d'accord que cet individu ne présente pas des colorations, notamment sur les côtés duthorax conformes,
* Je confirme qu'il présente bien des éléments en faveur de Calopteryx xanthostoma, rapidement précisés dans un message plus haut,
* Un seul individu ne fait pas le xanthostoma, chez les femelles, ni les sous-espèces de Calopteryx splendens... en effet, il faut étudier la population pour conclure,
* Il existe des hybrides et des clines complexes en France, et, je pense tout particulièrement sur le secteur géographique indiqué.
En conclusion, je ne pense pas qu'on pourra identifier celui-ci de manière certaine car s'il présente des éléments, il n'est pas caractéristique, ce, d'autant plus qu'il pourrait s'agir d'un hybride... et xanthostoma n'étant pas une espèce véritable, ni une sous-espèce = semi-espèce, l'interfécondité et la fertilité des descendants existe avec Calopteryx splendens... aussi a-t-il seulement quelquesgènes bien placés qui viendront nous dérouter et est-il d'une Nième génération.
Le seul fait constaté est ici qu'il y a bien sur le site le splendens et qu'on peut y trouver au moins une femelle présentant des éléments hybrides, sans certitude quant à son appartenance stricte à xanthostoma.

* Les éléments photographiques sont insuffisants quoique bien construits,
* Je suis bien d'accord que cet individu ne présente pas des colorations, notamment sur les côtés du
* Je confirme qu'il présente bien des éléments en faveur de Calopteryx xanthostoma, rapidement précisés dans un message plus haut,
* Un seul individu ne fait pas le xanthostoma, chez les femelles, ni les sous-espèces de Calopteryx splendens... en effet, il faut étudier la population pour conclure,
* Il existe des hybrides et des clines complexes en France, et, je pense tout particulièrement sur le secteur géographique indiqué.
En conclusion, je ne pense pas qu'on pourra identifier celui-ci de manière certaine car s'il présente des éléments, il n'est pas caractéristique, ce, d'autant plus qu'il pourrait s'agir d'un hybride... et xanthostoma n'étant pas une espèce véritable, ni une sous-espèce = semi-espèce, l'interfécondité et la fertilité des descendants existe avec Calopteryx splendens... aussi a-t-il seulement quelques
Le seul fait constaté est ici qu'il y a bien sur le site le splendens et qu'on peut y trouver au moins une femelle présentant des éléments hybrides, sans certitude quant à son appartenance stricte à xanthostoma.

Cyrille Deliry - Niort (Deux-Sèvres)
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- Membre confirmé
- Enregistré le : dimanche 3 juin 2007, 6:14
- Localisation : Beaupréau, Maine et Loire, 49
Elle m'étonne.
Merci de ton commentaire bien intéressant.
Je suis bien conscient que cette femelle restera sp. mais cela me fait un point d'intérêt supplémentaire sur ce site.
Sur le plan "statistique" il n'y a qu'une ou 2 femelles de ce type sur le site, et même pas retrouvée hier. Mais des plus classiques, il n'y en a pas beaucoup non plus.
Par contre une cinquantaine de mâles C. splendens et un ou 2 colorés jusqu'à l'apex , me semble-t-il mais que je n'ai jamais pu approcher correctement.
On ne peut donc rien en tirer.
Pour rajouter à la confusion (qui est bien intéressante) j'ai remarqué, c'était caché par mes mesures sur la première photo, que les derniers segments abdominaux sont ternes, non brillants métallisés, ce que signale Dijkstra pour les femelles C. xanthostoma ; "Généralement la partie dorsale des derniers segments abdominaux n'est pas vert métallique mais brun terne."

Benoit Guillon : France : Montrevault-sur-Èvre : 49600 : 29/06/2010
Altitude : 83 m - Taille : 47 mm
Réf. : 195669
Je vais essayer de capturer (si j'en retrouve) et de faire une photo de la face inférieure duthorax ...
Je suis bien conscient que cette femelle restera sp. mais cela me fait un point d'intérêt supplémentaire sur ce site.
Sur le plan "statistique" il n'y a qu'une ou 2 femelles de ce type sur le site, et même pas retrouvée hier. Mais des plus classiques, il n'y en a pas beaucoup non plus.
Par contre une cinquantaine de mâles C. splendens et un ou 2 colorés jusqu'à l'
On ne peut donc rien en tirer.
Pour rajouter à la confusion (qui est bien intéressante) j'ai remarqué, c'était caché par mes mesures sur la première photo, que les derniers segments abdominaux sont ternes, non brillants métallisés, ce que signale Dijkstra pour les femelles C. xanthostoma ; "Généralement la partie dorsale des derniers segments abdominaux n'est pas vert métallique mais brun terne."

Benoit Guillon : France : Montrevault-sur-Èvre : 49600 : 29/06/2010
Altitude : 83 m - Taille : 47 mm
Réf. : 195669
Je vais essayer de capturer (si j'en retrouve) et de faire une photo de la face inférieure du
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
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- Localisation : Deux Sèvres (Niort)
Elle m'étonne.
Avec les éléments disponibles, mâles splendens... quelques mâles ou femelles atypiques...
Il semble bien qu'on se trouve dans une population de Calopteryx splendens présentant quelques variants indiquant des hybridations avec Calopteryx xanthostoma. Nous avons une telle population sur la rivière de la Varèze en Isère dans le secteur d'Auberive sur Varèze. Je n'y ai pour l'instant pas trouvé de véritables xanthostoma et ai classé les individus atypiques comme des hybrides des deux espèces. Sur votre site comme sur celui de l'Isère, la question reste à creuser.
Il reste à trouver les véritables populations de xanthostoma les plus proches.
Il semble bien qu'on se trouve dans une population de Calopteryx splendens présentant quelques variants indiquant des hybridations avec Calopteryx xanthostoma. Nous avons une telle population sur la rivière de la Varèze en Isère dans le secteur d'Auberive sur Varèze. Je n'y ai pour l'instant pas trouvé de véritables xanthostoma et ai classé les individus atypiques comme des hybrides des deux espèces. Sur votre site comme sur celui de l'Isère, la question reste à creuser.

Il reste à trouver les véritables populations de xanthostoma les plus proches.
Cyrille Deliry - Niort (Deux-Sèvres)
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- (†)
- Enregistré le : mardi 25 septembre 2007, 21:41
- Localisation : Thônex, Suisse
Elle m'étonne.
On a le même 'problème' aux portes de Genève avec une population de Calopteryx virgo qui présentent les caractéristiques de la sous-espèce C.v. meridionalis, sur le même canal où a été découvert Coenagrion mercuriale.
Les champignons poussent dans les endroits humides, c'est pourquoi ils ont la forme d'un parapluie - Alphonse Allais
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- Membre
- Enregistré le : lundi 27 novembre 2006, 12:20
- Localisation : Deux Sèvres (Niort)
Elle m'étonne.
Oui, la limite de répartition des sous-espèces de virgo passe en effet désormais dans le secteur. Elle était, il y a une vingtaine d'année un peu plus au sud, mais la Haute-Savoie a été progressivement envahie par des meridionalis, c'est d'ailleurs cette "sous-espèce" qui est le moteur de l'expansion alors qu'on voit régresser l'autre. La première est beaucoup plus dynamique et forme de plus fortes populations "rapidement". Actuellement en Rhône-Alpes, la sous-espèce "virgo" a une répartition limitée à l'extrême nord de la région et encore, les populations ne sont pas claires. Je me souviens avoir vu, jadis, des populations clairement identifiées subsp. virgo, actuellement on tends à n'avoir que des complexes en limite de répartition et pour ainsi dire, plus de véritables populations de virgo dans la région Rhône-Alpes.
Tout fou le camp
Tout fou le camp

Cyrille Deliry - Niort (Deux-Sèvres)
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- Membre confirmé
- Enregistré le : dimanche 3 juin 2007, 6:14
- Localisation : Beaupréau, Maine et Loire, 49
Elle m'étonne.
Juste pour montrer la face ventrale des Calopteryx splendens "standards".
A vrai dire, n'ayant jamais rencontré un tel problème d'identification et ne capturant pas, je n'avais jamais fait de telles photos...
Pas facile à faire tout seul.
On voit bien comme le disait Cyril comme la pruine peut-être gênante...

Benoit Guillon : France : Montrevault-sur-Èvre : 49600 : 29/06/2010
Altitude : 83 m - Taille : 47 mm
Réf. : 195670
On note entre autre, à la parie caudale duthorax le dessin vert en forme de pentagone dont les 3 angles supérieurs présentent des expansions fines, bien caractéristique de C. splendens.
Je n'ai bien sûr pas réussi à retrouver ces femelles atypiques.
Je vais continuer à chercher.
Mais provocation suprême, ce midi, alors que ce n'était jamais arrivé, un Calopteryx virgo est venu se perdre dans mon salon.
Sûrement un signe ! Mais de quoi...
A vrai dire, n'ayant jamais rencontré un tel problème d'identification et ne capturant pas, je n'avais jamais fait de telles photos...
Pas facile à faire tout seul.
On voit bien comme le disait Cyril comme la pruine peut-être gênante...

Benoit Guillon : France : Montrevault-sur-Èvre : 49600 : 29/06/2010
Altitude : 83 m - Taille : 47 mm
Réf. : 195670
On note entre autre, à la parie caudale du
Je n'ai bien sûr pas réussi à retrouver ces femelles atypiques.
Je vais continuer à chercher.
Mais provocation suprême, ce midi, alors que ce n'était jamais arrivé, un Calopteryx virgo est venu se perdre dans mon salon.
Sûrement un signe ! Mais de quoi...
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
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- Membre confirmé
- Enregistré le : lundi 5 novembre 2007, 20:35
Elle m'étonne.
Cette pruine se développe avec la maturité un peu avant le grand plongeon pour pondre.
Référence: juwelschwingen, gossamer wings, mysterious dragonflies qui est un livre tout nouveau de vulgarisation mais de très haute volée. Il a été écrit par Hilfert ruppell, et georg ruppell qui ont consacré pas mal d'années de leur vie à l'étude des moeurs des Calopteryx. Le livre est bourré de photos incroyables en plus! (des manoeuvres d'approche pour chopper une proie, les pattes qui se tendent et se plient pour l'attraper des combats aériens etc...) Toutes les photos ne sont pas d'une qualité excellentissime mais ici le but n'a pas été de faire de l'art mais des documents naturalistes et sur ce point c'est sublîme!

Référence: juwelschwingen, gossamer wings, mysterious dragonflies qui est un livre tout nouveau de vulgarisation mais de très haute volée. Il a été écrit par Hilfert ruppell, et georg ruppell qui ont consacré pas mal d'années de leur vie à l'étude des moeurs des Calopteryx. Le livre est bourré de photos incroyables en plus! (des manoeuvres d'approche pour chopper une proie, les pattes qui se tendent et se plient pour l'attraper des combats aériens etc...) Toutes les photos ne sont pas d'une qualité excellentissime mais ici le but n'a pas été de faire de l'art mais des documents naturalistes et sur ce point c'est sublîme!
