Oui, mais les larves de tipules n'ont pas de "capsule céphalique" aussi nette Il y en a une illustration qui me semble très fidèle dans le Chinery "Insectes d'Europe occidentale" Ed. Arthaud, p. 294
C'est pour ça que j'ai battu en retraite
Gyp
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
Pgm : Qu'est-ce qui te fait donc conclure que "ça ressemble à ..." .. il n'y a aucune illustration dans le texte de FABRE
Gyp
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
Pour moi, un ver gris serai moins "épineux" et plus compact.
Ce n'est pas non plus la forme d'un ver gris, je pense que si cela était un ver gris, on devrait pouvoir distinguer les pattes.
Régis............une photo de dessous ou des renseignements complémentaires !
Si Regis voulait bien nous faire une photo de la face ventrale pour qu'on voit d'éventuelles pattes ou qu'on en constate l'absence, on pourrait peut être avancer.
Et tant qu'à faire d'être exigeant, une vue latérale où l'on distinguerait les stigmate, s'ajoutant à la vue ventrale, ferait avancer encore un peu plus.
Ben oui, mais Régis ne s'est plus manifesté depuis la nuit de Toussaint
Gyp
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
La photo a été faite dans le jardin de ma "maison de campagne".
Dès que j'y retourne j'essayerais de faire guili-guili à ces larves pour photographier leur face ventrale.
Je me permets de rappeler l'un des objets de mon fil : savoir si ces larves étaient susceptibles de s'en prendre aux plantes de mon potager.
Evidemment, en l'absence d'identification avérée, ça ne doit pas être facile à dire...
En tout cas, merci pour vos tentatives d'identifications.
En faisant une recherche sur internet sur le ver gris, je me dis que ça pourrait bien être ça : il est dit que :
- les larves se tiennent à quelques centimètres sous le sol
- elles s'enroulent en spirale lorsqu'on les dérange
Mes larves étaient à quelques cm sous le sol et se sont enroulées en spirale lorsque je les ai dérangé...
Cela ne me parait toutefois pas discriminant et je pense que d'autres larves doivent répondre aux mêmes critères.
Et puis il est dit que la présence de ces larves est typique des jardins mal entretenus. Alors là, je suis vachement vexé.
Tout depend de ce qu'on appelle entretenu... On peut faire de bien belles allées, sans "mauvaise herbe", avec des planches bien spécifiques, à grands coups d'herbicides selectifs !!!! GREEEEUUU avec des dégâts significatifs sur les petites bêtes.... Bref moi je prefére le coté "mal entretenu" naturel sans l'usage de la chimie fine!
Oh, Jeff, tu as failli me vexer.
Jamais de pesticides ou d'herbicides dans mon jardin.
Toutes les mauvaises herbes du potager arrachées à la main (aie, le dos).
Par contre, j'ai laissé tout un coin de mon jardin naturel, avec ronces, orties, etc...
Tous les ans (pas cette année?) j'ai des chenilles de paons du jour sur les orties que je regarde becqueter. Dieu que c'est vorace ces bêtes.
Dans le potager, chaque année , je sacrifie une partie de mes carottes et les laisse en terre jusqu'à l'hiver et de temps en temps les fanes sont visitées (et bouffées) par des chenilles de machaon.
Cela étant, le côté jardin naturel dont tu parles a ses limites concernant un potager. L'objectif d'un potager reste malgrè tout d'obtenir des cultures pour ta consommation personnelle et non pour celle des insectes ou oiseaux.
On peut "partager". Ca ne m'a jamais dérangé que des merles me chippent une partie de mes cerises. Il m'en reste suffisamment.
Même pour les pucerons, tant que leur présence ne compromet par la santé des cultures, ça ne me dérange pas. Et si les pucerons viennent à proliférer, il existe des moyens naturels efficaces (purin d'ortie) pour limiter leur prolifération.
Parfois, ça se complique un peu. Exemple : depuis plusieurs années, mes poireaux et échalottes pourrissent à cause de la mouche du poireau.
J'ai essayé des moyens naturels (purin d'orties à nouveau) et plantations à côté de mes cultures de plantes censées les repousser. Les vers de la mouche du poireau étaient toujours là. Exceptionnellement et à contre-coeur, j'ai mis dans les sillons des granulés censés tuer les vers. Sans effet non plus.
Ça fait deux ans que je n'ai plus planté de poireaux et échalottes, espérant que les vermines vont disparaitre. J'en planterais au printemps prochain, on verra ce que ça donne.
Bon, je m'égare un peu car ce forum n'est pas consacré au jardinage et au potager.
Tout cela, c'était pour dire qu'il est parfois difficile de concilier respect des insectes et volonté d'avoir un petit potager.