Pose de midi : je reprends mes recherches
Pour les germanophones, j'ai trouvé cela
Havelka, 1992 où il semble décrire l'attaque de Meloe par des Atrichopogon.
Et en français, dans
Manach, 2001, ils disent :
A l'extrême, lorsque la proie est de grande taille et fortement sclérifïée (Coléoptère Meloidae), le Ceratopogonidae perfore les régions membraneuses intersegmentaires, en particulier entre pro et mesothorax (PEYERIMHOFF 1917, HANSEN 1921).
En fait, «les femelles injectent dans leur proie une salive riche en enzymes protéolytiques qui dissolvent les tissus, et le liquide de digestion qui en résulte est alors pompé par succion» (DOWNES 1978).
Enfin, mentionnons chez les Ceratopogoninae le cannibalisme pendant l'accouplement : la femelle tue le mâle par une perforation de la tête et le vide par succion. Elle se débarrasse ensuite de la cuticule déshydratée de ce dernier mais porte souvent pendant plusieurs jours les genitalia du mâle restés en place, in coitu (DOWNES 1978).
Enfin, sur l'utilisation de la cantharidine, je n'ai pas trouvé grand chose. Cela pourrait servir pour leur protection ou celle des oeufs, cela servirait également pour le rapprochement des sexes ou dans le choix du partenaire.
Ah oui, j'ai oublier de dire qu'ils et elles (et surtout elles) étaient attirées comme des fous par la cantharidine et aussi par des substances proches produites par des plantes, voir nottament pour cela
Frenzel et al., 1992 et
Frenzel et Dettner, 1994 (liens vers les résumés)
C'est tout pour ce midi, je reprends le boulot
