je ne lui reproche pas son ouverture, car il faut savoir qu'au delà de R2 la diffraction devient vraiment très gênante (les lois de l'optique sont impitoyables)
Resalut,
C'est vrai que vu comme ça... on se passe bien d'une ouverture plus petite.
Jusqu'ici heureusement, la diffraction ne m'a jamais vraiment ennuyée (faut dire que c'est rare quand je ferme au max, j'aime jouer avec la PDC) mais maintenant que je connais ce point négatif, je vais faire quelques essais pour cerner mieux le truc.
Ce qui est un peu plus gênant quand on a pas l'habitude de ce genre d'engin est que la focale tombe de 65 à 20 mm au R 5 et il faut donc être vraiment très près!
En effet +-10 cm à 1:1 contre +-4 cm à 5:1
(et avec ça, la difficulté à trouver le sujet dans le viseur qui s'accentue aussi à cause du diamètre de la lentille frontale... )
Bon on peut se consoler en se disant que les sujets sont différents également quand on est en 5:1 ou en 1:1
Ils sont en général moins difficiles à approcher qu'un papillon ou une libellule et heureusement.
Mais rien d'impossible, j'ai fait quelques chouettes portraits de demoiselle au MP-E entre 1:1 et 3:1
Je n'ai hélas pas eu l'occasion d'utiliser un soufflet jusqu'ici, mais j'ai utilisé des tubes allonge pendant plusieurs années (avec ou sans objectif macro monté dessus) et là aussi le gain apporté par le MP-E en facilité d'utilisation, qualité d'images et capacités suffit à faire oublier ses quelques défauts.
il faut savoir que les vues hyper nettes que l'on voit sont presque toujours faites sur des insectes morts, (tué fraichement comme ça on ne voit pas que les yeux sont éteints et pas comme dans le livres sur les coléo qui avait été publié par Grund où tous ou presque sont morts mais replacés dans leur milieu de vie!) et en balayage à des ouvertures où la diffraction ne se marque pas comme 8 par exemple.
Il faut avouer que le balayage ou même l'utilisation de logiciels pour "souder" les zones de mise au point
(CombineZm, helicon focus, photoshop) sont des techniques pointues mais qui apportent des images splendides. J'aime beaucoup.
Et à l'inverse du balayage, avec les logiciels il est possible (mais pas souvent faisable) de pratiquer avec des insectes sauvages.
Je préfère donc cette dernière technique, je ne suis pas spécialement fan de photos d'insectes morts)
Merci pour ces précisions
